Quelques jours après son meilleur ennemi LeBron James, Stephen Curry est lui aussi passé faire un petit tour à Paris et comme avec le King, beIN Sports a eu le droit à son entretien avec le meneur des Warriors, qui sera diffusé en intégralité ce soir à 21h. Un Stephen Curry qui essaie au maximum de garder la tête froide après ce nouveau titre NBA et de vivre à fond l’instant présent, comme il nous l’a également confié.
« On a réussi quelque choses d’énorme, on a gagné trois titres en quatre ans, mais pour nous, c’est important de faire le bilan et de se recalibrer durant l’été », décrit-il. « De profiter du titre mais en même temps de comprendre ce qu’il va falloir faire pour en gagner un autre. Je suis excité, et il faut profiter de ce qu’on a entre nos mains le plus longtemps possible. »
Ça fait maintenant quatre ans que les Warriors profitent au mieux de leur talent, sur le toit de la ligue, et l’accroc de 2016 n’enlèvera rien à cette impression de domination que donnent les Dubs saison après saison. Pour ce qui est de leur place dans l’histoire, les principaux intéressés attendront la fin de leur carrière pour se prononcer.
« Ce n’est pas à moi de convaincre quiconque qu’on est la meilleure équipe de tous les temps », souligne Stephen Curry. « Évidemment qu’on veut laisser notre empreinte, avec notre style de jeu, avec les gars qui sont dans notre équipe, avec notre talent. On est des winners, on l’a fait, mais il y a encore plus à faire. Je ne veux que personne se complaise, ou qu’on pense que notre temps est passé, qu’on a fait tout ce qu’on avait à faire. À la fin de nos carrières, on pourra parler de cette histoire de dynastie, mais pour l’instant je préfère profiter de l’instant présent. »
Car les Warriors ne sont pas finis, ils sont toujours aussi impressionnants et ont accueilli cet été un des meilleurs pivots de la ligue, DeMarcus Cousins. De quoi rendre Golden State imbattable, comme le suggère notre consoeur Mary Patrux ?
« J’aimerais qu’on le soit », sourit-il, « mais on ne peut rien prendre pour acquis (…) On sait qu’il y aura beaucoup de sacrifices à faire, qu’il faudra beaucoup réfléchir. DeMarcus apporte quelque chose de nouveau à ce qu’on fait, et on va devoir s’adapter, mais j’ai hâte. »