Milwaukee, Seattle, Boston et Miami. Arrivé en 1996 en NBA, Ray Allen aura porté les quatre maillots de quatre franchises, remportant deux titres en fin de carrière. A quelques jours de faire son entrée au Hall Of Fame, le shooteur à 3-points le plus prolifique de l’histoire s’est confié sur son parcours qu’il compare à un jeu vidéo…
“C’est comparable à un jeu type Kung-Fu Fighters. Vous passez des niveaux, les gens vous balancent des couteaux, des low kicks et des high kicks, et à la fin de chaque plateau, il faut affronter un maître du kung-fu” explique-t-il à The Athletic. “Une fois que vous l’avez battu, vous passez au niveau suivant. Ma carrière était comme ça dans chaque ville. Il y avait des leçons que je devais apprendre, et une fois que je partais ailleurs, je devais m’en souvenir et trouver un moyen de les mettre en pratique.”
“J’ai pris le plus de plaisir à Seattle”
Chaque niveau était clairement différent, et il y avait une progression dans l’apprentissage.
“Dans le Wisconsin, j’ai grandi, compris la NBA et comment être pro. Puis je suis allé à Seattle, et c’était en gros comme avoir ma propre équipe. J’étais comme un capitaine, qui a son propre bateau au bout d’un moment car j’avais de l’expérience. C’était comme ça à Seattle. Puis, je suis vraiment parti à la guerre à Boston car on se battait pour le titre. A Miami, c’était toujours la guerre avec tellement de défis, comme d’être entouré de jeunes stars aussi talentueuses.”
Au final, ces quatre expériences étaient complètement différentes, à la fois sportivement et humainement, et voici ce qu’il retient de Seattle.
“J’ai pris le plus de plaisir à Seattle car j’étais avec des jeunes qui étaient vraiment talentueux et aimaient jouer. On avait juste à apprendre à gagner. Le vestiaire était toujours plaisant, et tout le monde s’appréciait. Ce sont mes années les plus agréables.”
A Boston et Miami, passé la trentaine, c’était bien différent…
“Quand je suis allé à Boston et Miami, c’était agréable mais tellement plus stressant car on est là pour gagner, et la pression est sur vous. A Seattle, il n’y avait pas d’attentes. On aurait pu ne pas aller en playoffs tous les ans, les gens en auraient parlé un peu, et c’est tout. C’était un petit moins stressant. A Boston, quand tu perdais un match, c’était comme si tu en perdais cinq.”