Viré de Lousville après plusieurs scandales, l’un lié à des prostituées rémunérées par son ancien assistant afin de recruter des joueurs, l’autre à un système de corruption entre les équipementiers et les universités, Rick Pitino est désormais une brebis galeuse.
« Nous ne pouvions même pas obtenir un entretien en NBA »
En avril dernier, The New York Times rapportait que l’entraîneur ne suscitait aucun intérêt chez les franchises NBA. Dans son livre qui revient longuement sur ses déboires, Rick Pitino confirme son nouveau statut de paria.
« Depuis que j’ai quitté Louisville, mon agent a contacté plusieurs équipes quand des ouvertures sont apparues en NBA », écrit-il dans « Pitino : My Story », dont certains passages sont relayés par Courier Journal. « Nous ne pouvions même pas obtenir un entretien. Je ne blâme pas les general managers qui m’ont éconduit. Louisville m’a viré si violemment que cela a de suite créé l’impression que je devais être coupable de quelque chose. »
Guère effrayé par la polémique, il clame toujours son innocence et réclame plusieurs dizaines de millions de dollars à Louisville. De quoi lui permettre de voir venir s’il remporte son procès puisque Rick Pitino semble avoir tiré un trait sur sa carrière d’entraîneur : « Je n’envisage pas de coacher. Point final. »