Jayson Tatum : « J’aime rappeler à Joel Embiid qu’on les a battus 4-1 »

Dans un mois, Brad Stevens va découvrir un problème de riches : intégrer Kyrie Irving et surtout Gordon Hayward à un groupe qui était à un match des Finals. En l’absence des deux All-Stars, des joueurs ont pris une autre dimension, et plus particulièrement Jayson Tatum, auteur de formidables playoffs à 18.5 points, 4.4 rebonds et 2.7 passes de moyenne.

« Tout le monde a un boulot à faire. Le nôtre, c’est de donner le meilleur de nous-mêmes et d’être soudés pour atteindre l’objectif le plus important : remporter le titre » explique-t-il à Boston.com. « Le boulot de Brad, c’est de gérer le temps de temps de jeu et plein d’autres choses. C’est pour ça qu’il est le coach. On est une flopée de joueurs altruistes qui veulent simplement gagner. On trouvera une solution. »

En clair, l’ailier des Celtics ne se soucie pas de savoir s’il sera titulaire ou remplaçant avec le retour de Gordon Hayward : « J’ai conscience de la richesse de l’effectif. Je ne me soucie juste de la victoire et de ce que je peux apporter quand je suis sur le terrain. »

S’entraîner et échanger avec Kobe Bryant est « unique dans une vie »

Star de la dernière publicité Foot Locker, Jayson Tatum est aussi revenu sur ses séances avec Kobe Bryant. À 20 ans, le voilà qui s’entraîne et prend des conseils auprès de son modèle…

« C’était vraiment, mais vraiment excitant car il reste mon joueur préféré. Depuis que je suis gamin, je lui pique ses moves. Je l’ai toujours observé, et simplement échanger avec lui à quelques occasions était plus que suffisant pour moi. L’idée qu’il accepte de m’aider et de partager ses connaissances est unique dans une vie. »

Outre des moves, ce que Jayson Tatum essaie d’apprendre de Kobe Bryant, c’est la fameuse « Mamba Mentality ». « J’essaie vraiment de me mettre dans sa tête, de comprendre comment il faisait chaque année pour faire attention à son physique, tout en progressant d’année en année. Simplement étudier les choses qu’il ajoutait à son jeu. »

Il lui faudra un esprit de tueur pour aider les Celtics à atteindre les Finals. LeBron James n’est plus là, mais la concurrence reste solide et surtout homogène.

« J’aime bien rappeler à Joel Embiid qu’on les a battus 4-1 » lance-t-il alors qu’il a passé l’été à s’entraîner avec le Camerounais et son pote Markelle Fultz. « L’Est est costaud. Evidemment, ça donne l’impression que Philly et nous allons nous retrouver pendant les années à venir, mais vous savez, Toronto a recruté Kawhi Leonard, et il y a Washington et Milwaukee. L’Est est plus dur que ce que beaucoup de gens pensent. »