Les Nets misent sur le bouche-à-oreille pour devenir attractifs

Après avoir payé les pots cassés du transfert avec les Celtics de 2013, les Nets peuvent enfin regarder vers l’avant et depuis l’arrivée du tandem Sean Marks-Kenny Atkinson, l’équipe a redoré son image.

Certes, les résultats ne suivent pas encore et l’effectif reste très moyen, mais le coach et le GM de la franchise de Brooklyn ont réussi à créer une véritable identité, notamment dans le jeu, et ça pourrait porter ses fruits l’été prochain lorsqu’il faudra dépenser 65 millions de dollars pour recruter deux superstars.

« Je pense qu’il faut voir grand » n’hésite pas à dire Kenny Atkinson au micro du The Michael Kay Show. « Cela dépend un peu de nous et de notre manière de jouer cette saison. Le bouche-à-oreille à travers la NBA sera important car les joueurs discutent entre eux. « C’est quoi la vie à Brooklyn ? Comment s’occupent-ils de toi ? Comment traitent-ils ta famille. Comment sont les fans ? Comment est le Barclays Center ? Je pense que tout ça joue en notre faveur, et que les gars vont sérieusement penser à nous. »

Très riche en All-Stars, voire superstars, la free agency 2019 s’annonce explosive avec Kevin Durant, Karl-Anthony Towns, Klay Thompson, Kawhi Leonard, Kyrie Irving ou encore Jimmy Butler disponibles. Les Nets pourront se payer deux joueurs au maximum, et si deux stars veulent ensemble relancer la franchise, c’est le jackpot !

La saison passée, les Nets ont gagné huit matches de plus, et cette saison, ils espèrent encore progresser. Pas question donc d’envisager du « tanking ». On n’attire pas des stars en squattant les profondeurs.

« Sean et moi ne parlons jamais de tanking » prévient Kenny Atkinson. « Je vais être franc : en interne, on n’emploie pas ce mot. On n’en parle pas. On parle de progression, de formation des joueurs et d’identité. Ça ne fait pas partie de notre vocabulaire et je ne pense pas que le public de New York souhaite voir ça. »

Cet été, les Nets n’ont pas fait de folie, se focalisant sur la prochaine intersaison et le but est de s’approcher des 35 victoires.

« Nos joueurs estiment que faire un bond énorme est possible, mais je pense qu’on doit aborder ça avec humilité. On n’a gagné que 28 matches l’an passé. Huit victoires de plus, c’est bien. C’est difficile en NBA. Mais je signerais bien pour une progression de 8 à 10 victoires. Ce serait fantastique ».

Sur les dix dernières années, les Nets n’ont atteint le seuil des 40 victoires qu’à trois reprises…