L’agressivité, le maître-mot de l’intersaison de Frank Ntilikina

Chris Brickley. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose mais cet ancien assistant des Knicks est aujourd’hui l’un des coaches personnels les plus recherchés. Depuis deux ans, il a donné quelques cours particuliers à Carmelo Anthony, C.J. McCollum ou encore Donovan Mitchell. Parmi les joueurs qui le fréquentent depuis deux ans, il y a aussi Frank Ntilikina. Le Français l’avait croisé au Jordan Brand Classic, et cet été encore, ils travaillent ensemble.

Pour The Athletic, Brickley révèle les différents axes du travail estival du jeune meneur des Knicks.

« Après la saison, l’une des priorités était simplement d’être agressif » explique-t-il à nos confrères. « Si vous revenez en arrière, avant la Draft, nous faisions des exercices de dribble et de shoot… Il avait tous les atouts, et il a juste besoin de garder cet état d’esprit, d’entrer sur le terrain avec, et d’être agressif. Je continue d’insister en lui disant que plus il sera agressif, plus le reste va s’ouvrir pour lui. On bosse donc juste sur l’état d’esprit et l’agressivité. »

Mais Brickley révèle aussi que Ntilikina va davantage s’appuyer sur sa taille (il approche des 2m00) pour poster des meneurs et arrières plus petits que lui près du cercle, ou pour shooter devant eux.

« Une des choses sur lesquelles on travaille, et il l’a fait quelques fois en summer league, c’est de bosser sur les situations quand il se retrouve avec un arrière plus petit que lui : pénétrer dans la raquette, les appuis, le shoot par-dessus des joueurs plus petit… Ce qu’il a fait était super, et je trouve qu’il a un super potentiel en NBA, surtout en défense. Je pense que David Fizdale va le laisser être un peu plus agressif, et je pense qu’il a besoin de quelqu’un qui croit en lui pour acquérir cette confiance. »

A Las Vegas, le Français avait confirmé que les relations avec Fizdale étaient différentes et qu’il allait en tirer profit.

« Il m’aide parce que je suis un joueur qui pense beaucoup sur le terrain, qui pense à gérer l’équipe, à donner le ballon, en manquant parfois d’agressivité pour moi alors que ça peut aussi aider à créer des ouvertures pour mes coéquipiers. Donc il m’aide à faire ça, à voir le jeu d’une autre façon, avoir l’esprit un peu plus libre sur le terrain. Il m’a dit que j’avais besoin d’avoir suffisamment de confiance, et je peux voir lorsque je suis sur le terrain qu’il va m’aider davantage ».