Sale soirée pour Ron Artest

Il était ravi de retrouver Indiana mais apparemment, les fans des Pacers ont la mémoire courte. Ou alors ils sont rancuniers. Hué pendant l’échauffement, puis à chaque fois qu’il avait la balle en mains, Ron Artest a vécu de tristes retrouvailles pour la rencontre Indiana-Sacramento.
Sans doute refroidi par cet accueil, il n’a d’ailleurs pas pesé sur la rencontre, se montrant particulièrement maladroit (6/22 aux tirs). Une maladresse qui coûte cher au final puisque les Pacers s’imposent finalement 98-93 avec notamment 20 pts et 12 rbds de Peja Stojakovic, ravi, lui, de jouer un vilain tour à son ancienne formation.
« Je pense que s’il y avait eu un match entre les gens qui m’ont applaudi et les gens qui m’ont sifflé, les seconds auraient gagné. En tout cas, je vous assure que cela ne m’a pas gêné. J’ai été nul. J’ai raté une tonne de lay-up. Les sifflets n’y sont pour rien » déclare Artest.
A ses côtés, son pote Stephen Jackson tente de le consoler. « J’ai dit à Ron de ne pas se prendre la tête avec ça. Moi, je joue ici, et il arrive qu’ils me sifflent. Il ne faut pas en tenir compte« .
Bien accueilli en revanche par le staff et les joueurs, Artest ne veut retenir qu’une chose de cette rencontre, la perf’ de Danny Granger, son protégé, auteur de 23 pts et 7 rbds.
« Pour moi, c’est un jeune Scottie Pippen. Il est intelligent et il joue juste. J’étais content en début de saison de le prendre sous mon aile. Je suis content de voir qu’il est aujourd’hui l’un de leurs meilleurs joueurs« .