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Chase Budinger vise les JO… au beach volley

Fini le basket pour Chase Budinger. Après sept saisons en NBA (à Houston, Minnesota, Indiana, Phoenix) et un exercice 2016-2017 en Europe à Baskonia, l’ailier trentenaire a opéré un changement radical dans son plan de carrière en intégrant les hautes sphères du beach volley. Dans l’attente d’un coup de fil l’été dernier, le co-MVP du McDonald’s High School All American Game 2006 (avec Kevin Durant), s’est laissé convaincre par Sean Rosenthal, double quart de finaliste aux JO (2008, 2012) et partenaire d’entraînement l’été sur les terrains d’Hermosa beach, à Los Angeles.

Passionné de volley depuis le plus jeune âge, Chase Budinger, dont la grande sœur Brittanie et le grand frère Duncan sont volleyeurs professionnels, s’est laissé séduire par ce nouveau challenge avec un objectif : les Jeux de Tokyo, en 2020, en compagnie de son nouveau coéquipier.

Les blessures, la fin de l’histoire en NBA et le Pays basque

C’est à New York que l’on a retrouvé la trace de Chase Budinger. Non pas à la Draft, à laquelle il avait été sélectionné à la 44e place par les Pistons en 2009, mais au New York City Open, tournoi professionnel de beach volley, deux semaines plus tôt. Après sept ans en NBA, cet ailier filiforme, plutôt fiable au tir extérieur, qui a flirté avec les 10 points de moyenne lors de ses quatre premières saisons en NBA, a pris sa décision et s’est lancé dans le grand bac.

Ses deux expériences de trois ans à Houston puis Minnesota, où il avait montré sa valeur en sortie de banc, ont été ternies par des blessures récurrentes. Celles-ci l’ont obligé à quitter la NBA en 2016 pour rejoindre Baskonia, en Espagne. Le Pays basque, une expérience qui ne l’a pas vraiment réconcilié avec le basket (7.8 points en 18.5 minutes sur 29 matchs).

« Ça a été un vrai changement. Juste la façon dont ils jouent, s’entraînent, le style de jeu, d’arbitrage, la façon dont ils voyagent », s’est-il remémoré pour Sports Illustrated… « C’était le jour et la nuit avec le fonctionnement de la NBA. Je me souviens de mes premiers mois là-bas, mes deux premiers mois, j’avais vraiment eu du mal. Les entraînements se faisaient le soir la majeure partie du temps. C’était pas terrible pour pouvoir joindre mes amis ou ma famille en Californie. J’avais deux heures pour le faire après l’entraînement. Je passais donc une partie de la journée seul dans un pays étranger à essayer de passer le temps jusqu’au prochain entraînement. J’ai dû développer des hobbies, regarder beaucoup de films, marcher, aller au café pour faire filer le temps ».

« J’ai toujours joué au beach volley »

À son retour l’été dernier, c’est un coup de fil inattendu qui va précipiter sa fin de carrière de basketteur. Dans l’attente de propositions pour la saison à venir, Chase Budinger est contacté par son ami Sean Rosenthal, joueur de beach volley confirmé, qui lui propose de faire équipe avec lui sur le circuit professionnel.

« Il y a environ deux ans et demi qu’on en plaisante », raconte le volleyeur renommé. « Je lui disais : « Quand est-ce que tu vas finir ta carrière au basket ? Pourquoi tu ne t’arrêtes pas maintenant, jouons ensemble ». Mais il était encore en NBA à l’époque ».

Pour s’entraîner avec lui depuis plusieurs étés déjà sur les terre de leur Californie natale, Sean Rosenthal connaît mieux que personne le potentiel de Chase Budinger.

« J’ai toujours joué au beach volley durant l’été. J’avais un groupe de potes avec qui on jouait deux à trois fois par semaine, C’était un super entraînement physique sans trop forcer sur le corps. C’est plutôt léger sur les jambes, les genoux et les chevilles, mais c’est aussi très bon pour les muscles », assure l’ancien Rocket, qui a débuté le volley à onze ans et qui aurait pu suivre la voie de son grand frère et de sa grande sœur en embrassant une carrière professionnelle dans cette discipline avant de finalement choisir le basket. « Ce que je me disais, c’est que je pourrais toujours revenir au volley-ball. Mon état d’esprit, c’était de voir jusqu’où je pouvais aller dans le basket. Je me suis investi à 100% avec toute ma concentration pour voir ce que ça pouvait donner ».

Tokyo 2020, « l’objectif ultime »

C’est autour d’un café, que Sean Rosenthal a réussi à convaincre Chase Budinger de le rejoindre.

« On s’est assis et on a parlé pendant des heures. Je lui ai dit ma position, à l’époque je ne savais pas si je retournais à l’étranger ou si j’allais arrêter. Il m’a répondu : Je comprends ta situation, mais allons sur la plage pour mettre quelques entraînements en place et voir si tu aimes ça ».

Les deux nouveaux coéquipiers se sont entraînés des semaines durant, et Chase Budinger a fini par faire le grand saut. Depuis le début du mois de mai, la paire Rosenthal/Budinger a montré une belle marge de progression, passant de la 33e place au « Huntington Beach Four Star » à la 13e place du « AVP’s Austin Open » pour terminer 5e du dernier open new-yorkais en juin dernier. Il leur reste encore du temps dans l’optique de leur objectif commun, participer aux JO 2020 à Tokyo.

« On sait que ça va être un chemin compliqué. On est tellement loin derrière le top 8. Mais c’est clairement notre but. C’est l’objectif ultime depuis que je suis passé au beach volley, jouer les Jeux olympiques à un moment dans ma vie. Mais à ce moment précis, mon approche du volley, c’est un jour après l’autre, et un tournoi à la fois ».

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