Amis parieurs sachez une chose : les Lakers aiment les défaites par deux. Après deux revers consécutifs contre le Jazz en octobre (présaison), puis après deux échecs de suite contre Denver et Phoenix les 11 et 14 novembre, les hommes de Phil Jackson n’ont pu que constater leur incapacité à se remettre tout de suite de la perte d’un match. Ils enchaînent, deux jours après une nouvelle défaite face au Jazz, avec un autre revers, cette fois face aux Pacers.
Les coéquipiers d’un Roy Hibbert surpuissant (24 pts / 12 rbds) qui a parfaitement muselé un Pau Gasol fatigué, s’imposent pour la première fois de leur histoire au Staples Center. Une victoire 95-92 obtenue dans la souffrance, qui fait suite à celle, déjà à l’extérieure, obtenue face au Heat il y a six jours.
C’est en deuxième mi-temps que le match s’emballe, après le 51-45 en faveur des Pacers acquis après les 24 premières minutes de jeu. Le duo Darren Collison/Brandon Rush s’offre une séquence en pleine lumière, scorant 14 des 17 premiers points des visiteurs dans le premier quart-temps. En face, seuls Lamar Odom et Pau Gasol donnent un peu de répondant mais ils n’arrivent pas à dominer la raquette et le score défile en faveur des Pacers qui comptent 14 points d’avance rapidement.
Il reste moins de 5 minutes à jouer et c’en est trop pour Kobe Bryant, qui décide de prendre les choses à son compte. Bien qu’auteur de 18 pts en première mi-temps, il est maladroit, à l’image de son équipe qui n’arrive pas à scorer face à la défense des Pacers. Là, il va durant la fin de ce quart-temps redevenir le Black Mamba et tout simplement scorer 15 points consécutifs avec un minimum de déchet. Seuls un 3-pts et 2 lancers francs lui échappent mais pas grand chose ne pouvait l’arrêter, pas même 4 défenseurs sur lui dans la raquette. Mais cela n’empêche pas les Pacers de continuer à marquer de leur côté et à l’entame du dernier quart-temps, l’écart est encore de 8 points, 77-69.
Petit à petit, il diminue encore, notamment sous les coups de boutoirs à 3-pts de Steve Blake et Ron Artest. Mais les Lakers auraient pu prendre l’avantage sans trop forcer si, en défense, le duo Gasol/Odom n’était aussi essoufflé et ne permettait sans aucune aide à Rush, Hibbert ou Ford de permettre aux Pacers de conserver entre 5 et 3 points d’avance.
A un peu plus de 30 secondes du terme, Gasol ne manque pas ses lancers pour faire revenir les siens à 93-92. Mais l’Espagnol, sur l’attaque suivante, est trop court et traîne encore en tête de raquette après un écran quand Roy Hibbert écrase son dunk des 23e et 24e points. Phil Jackson le dira après le match, son principal souci à l’heure actuelle est le temps de jeu de Gasol, bien trop élevé avec 38,7 min/match et encore 45 hier soir.
Donc c’est sur Kobe Bryant (déjà auteur de 41 pts tout de même) que les Lakers vont se reposer dans les 10 dernières secondes pour réaliser le hold-up. Deux échecs à 3-pts avec, entre temps, un rebond d’Artest, sonnent le glas des espoirs des locaux. Avec les Lakers, c’est deux défaites sinon rien.
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