La saison rookie de De’Aaron Fox, une phase de reconnaissance

Si la cuvée de Draft 2017 est exceptionnelle, ce n’est pas simplement grâce aux superstars en puissance Donovan Mitchell et Jayson Tatum, c’est aussi pour les nombreuses pépites qui ont brillé dans leur ombre. On pense à Lauri Markkanen, Kyle Kuzma, Lonzo Ball, ou encore De’Aaron Fox, qui a montré de belles choses à Sacramento aux côtés d’un Bogdan Bogdanovic non moins talentueux.

Forcément, il y a du déchet chez l’ancien Wildcat, qui dépasse à peine les 40% de réussite aux tirs et 30% à 3-points, mais le baptême du feu reste réussi avec 11.6 points, 4.4 passes et une interception de moyenne sur l’année.

« J’ai progressé énormément » juge-t-il dans une interview pour HoopsHype. « Une chose à laquelle les gens ne pensent pas au niveau de la progression, c’est le confort sur le terrain. À la fin de l’année, j’étais vraiment à l’aise balle en main à gérer l’équipe. C’est une phase d’apprentissage. Je pense vraiment avoir progressé, j’ai commencé à mieux shooter, à mieux finir au cercle. J’ai simplement appris le jeu NBA toute l’année et cherché mes spots. »

Prise de confiance individuelle et collective

Un travail d’abord compliqué par la présence de George Hill devant lui, puis simplifié par son départ à Cleveland. Ainsi que par sa capacité à rentrer des tirs importants : le rookie a déjà une poignée de « game winners » à son actif.

« La confiance a augmenté quand j’ai commencé à voir mes tirs rentrer. Il y a beaucoup de matchs en NBA où tu te sens bien, la confiance est bonne, ton niveau de jeu aussi, et les gens commencent à avoir plus confiance en toi, ce qui est important. Je pense que quand tu es en confiance, tu as tendance à mieux jouer dans cette ligue. »

Une Lapalissade qui en dit long sur les craintes que peuvent ressentir les rookies au moment de plonger dans le grand bain. Cette étape derrière lui, De’Aaron Fox n’a plus de frein et s’attend à prendre l’autoroute à l’automne. Après avoir bosser son tir et soulever un peu de fonte, son programme estival.

« Quand tu commences la deuxième année, tu sais déjà à quoi t’attendre » explique-t-il. « Tu n’es pas là à te demander ce qui t’attend, ce qui est appréciable. Surtout à la mène. Avec les minutes que j’aurai je pense que je serai vraiment très à l’aise l’an prochain. Et puis je développe une relation avec Dave Joerger où j’ai la liberté de contrôler l’équipe. »

Reste à ramener un peu d’espoir à Sac-Town, qui en manque terriblement au terme de cette saison à 27 victoires, la dixième de suite sous les 34 succès. Avec Bogdan Bogdanovic, Skal Labissiere, Justin Jackson, Frank Mason, Buddy Hield et un futur choix de draft haut placé, le meneur pense en tout cas pouvoir faire un bon exercice l’an prochain, à condition que tout le monde se donne à fond cet été et que l’alchimie continue de se façonner.

« On était bien les uns avec les autres en fin d’année. On comprenait tous mieux les habitudes des uns et des autres. On a changé notre style de jeu au fil de l’année : au début on jouait lentement, puis on a commencé à jouer vite en misant sur notre jeunesse. Je pense qu’on ne peut que aller plus haut maintenant qu’on progresse tous, ensemble. »

https://www.youtube.com/watch?v=cqdwVBIaMyk