Boris tient sa revanche

Boris Diaw avais marqué d’une croix rouge ce 27 janvier 2006. En effet, c’est ce jour-là que le Français retrouvait Atlanta et on pouvait être sûr que s’il avait la possibilité de tout casser, il le ferait.
Et il l’a fait! Face à des spectateurs médusés et des anciens coéquipiers impressionnés, Boris Diaw réalise l’un de ses meilleurs matchs en carrière en compilant 25 pts, 8 rbds et 5 pds! Epaulé de Steve Nash (22 pts, 9 pds et 8 rbds), Diaw permet aux Suns de s’imposer 110-106 à Atlanta.
« Il a bien joué, reconnaît son ancien coach Mike Woodson. Il joue très bien depuis qu’il est à Phoenix. Il les aide dans beaucoup de domaines. Il est dans une équipe où il se sent bien. Il ne se plaisait pas chez nous. Il est heureux à Phoenix et je suis content pour lui. Je lui tire mon chapeau et j’espère qu’il continuera comme ça« .
Bel hommage de la part d’un entraîneur qui ne lui a JAMAIS fait confiance! Même son de cloche pour Al Harrington. « Il nous a botté les fesses! Il était déterminé. Boris est quelqu’un qui aime le jeu. Et ce soir, il nous a fait une démonstration« .
On passera également sur la pommade passée par la presse, pour interroger l’intéressé. Toujours aussi relax, Boris revient sur sa soirée.
« Je pense que le jeu de Phoenix me convient mieux. Je n’ai pas changé mon jeu par rapport à Atlanta. C’est juste que mes qualités sont plus adaptées à un système comme celui de Phoenix où on laisse beaucoup de liberté aux joueurs. J’aime la créativité et Phoenix me le permet« .
Belle analyse du Français qui poursuit. « Je reconnais aussi que j’ai progressé. Je suis plus agressif et plus constant« .
Auteur d’un coup de génie en échangeant Joe Johnson (27 pts cette nuit) contre Boris Diaw, Mike D’Antoni commente la perf’ de son ailier. « Je ne sais pas s’il avait une revanche à prendre mais en tout cas, ça y ressemblait!« .
Effectivement, ça y ressemblait fortement car il est vraiment rare de voir Boris prendre 17 tirs et venir défier en un-contre-un le moindre adversaire.
« Je tiens à remercier mon coach. Il a évolué en Europe. Il connaît les joueurs européens et il sait comment m’utiliser. Il a compris mes qualités et il me permet de les exprimer« .