« I’m an Oakie from Muskogee », entonnait en 1971 les Grateful Dead dans une chanson qui fait toujours la fierté d’un état méconnu. Plus de trente ans après, Byron Scott, après 19 matches seulement au Ford Center, est devenu lui aussi un vrai « Oakie », non de Muskogee mais d’Oklahoma City, la plus grande cité de l’état. Au sortir de la défaite de ses Hornets face aux Spurs dans une arène encore une fois pleine à craquer, le coach des « Frelons » a livré une véritable plaidoirie en faveur du maintien de l’équipe à Oklahoma City, qui doit normalement retrouver la Nouvelle-Orléans en fin de saison.
« J’aimerais beaucoup que nous restions ici la saison prochaine. Mes gars sont comme chez eux, c’est leur maison. Les fans sont incroyables. Sur les douze matches que l’on a gagnés au Ford Center, au moins huit l’ont été grâce à leur soutien. Donc oui, si on me demande je préfèrerais rester à Oklahoma City », a déclaré le coach double finaliste NBA avec les Nets.
Les mots et le timining choisis par Scott ne doivent rien au hasard. Alors que leur antre de Louisiane sera à nouveau disponible au mois de mars, la NBA a décidé de trancher définitivement sur la question à la fin du présent mois. Soit donc dans quelques jours. Les Hornets ont déjà planifié trois rencontres à la Nouvelle-Orléans en fin de saison, mais rien n’est encore arrêté sur leur domicile officiel pour la saison prochaine. Leur contrat avec Okalhoma City peut être prolongé d’un an par option. Ce que souhaite donc Scott, qui espère également que la ligue rendra son jugement le plus rapidement possible. Reste maintenant à connaître la réaction des autorités de la Nouvelle-Orléans, et également des fans. Les Hornets ne se sont jamais vraiment sentis comme dans un doux essain dans une ville qui ne les a pas accueillis dans la passion. Mais après le passage de Katrina, la cité de Lousiane a sans doute besoin de sa franchise NBA pour conforter sa mise en marche vers un retour à la normal.