Comme il s’est estimé « pas au meilleur de sa forme » malgré son triple double, LeBron James avait besoin d’aide pour arracher le Game 1 face aux Raptors, après son énorme performance du Game 7 contre les Pacers. Il a donc rendu hommage à ses troupes.
« Mes coéquipiers ont été incroyables, phénoménaux », explique le King après la rencontre, pour ESPN. « Ils ont élevé leur niveau quand je n’étais pas au meilleur du mien. »
James distribue alors les éloges comme des passes décisives.
« Kevin Love était en difficulté en première mi-temps, mais Jeff Green l’a remplacé. Ensuite Kyle Korver a eu sa seconde mi-temps. Love est revenu, il a fait une grosse seconde période, il a été énorme au rebond. J.R Smith a été régulier tout le match avec son shoot. Tristan Thompson a surfé sur son Game 7, en étant monstrueux sous le cercle comme il l’était ces derniers années. Il a mis ses lancers-francs, nous a offert de nouvelles possessions. »
Même Superman ne peut pas tout faire tout seul
Il est vrai qu’avec 3/15 au shoot dans le dernier quart-temps et la prolongation, James ne pouvait pas, pour une fois, sauver les Cavaliers tout seul – même s’il était à deux doigts d’inscrire un nouveau panier au buzzer. Enfin donc, après une série contre Indiana où aucun des coéquipiers de LeBron n’avait inscrit 20 points, ils ont tous été performants. Smith a collé 20 points ; 19 pour Korver ; 16 pour Green ; et 14 pour Thompson.
« Il ne peut pas être Superman tous les soirs », rappelle Smith. « Il a eu des bons shoots, mais ils ne sont pas rentrés. Kyle et Kevin ont marqué des tirs importants. »
Tyronn Lue s’est lui attardé sur le fait que cinq joueurs avaient dépassé les 10 points, quand Korver a souligné l’équilibre entre l’impact de James sur le jeu des Cavaliers et l’aide que ses coéquipiers doivent lui apporter.
« On joue comme ça. LeBron a la balle et on doit jouer autour de lui. On s’enfonce quand la balle ne bouge plus et que nous non plus, on ne bouge plus. Tant qu’on est en mouvement, on trouve habituellement des shoots et de bonnes positions. Donc on doit l’aider, non ? Il joue beaucoup de minutes, il porte beaucoup de choses, mais on joue comme ça et cela ne va pas changer. »