Le public de Miami a toujours été spécial. Saison régulière, playoffs, voire Finals, peu importe la rencontre, les spectateurs floridiens n’ont pas l’habitude d’être les plus ponctuels ni les plus bruyants de la ligue, et on se souvient évidemment du départ des spectateurs lors du Game 6 des Finals 2013 alors que Ray Allen sauvait le Heat…
Les Sixers, qui ont remporté leurs deux rencontres à Miami, vont connaître un changement de style en débarquant à Boston. L’impact de jouer à l’extérieur sera bien différent.
« Quand on était à Miami, la salle était à moitié vide », a constaté Ersan Ilyasova. « Mais à Boston, on va le ressentir. Même en saison régulière, quand on joue cette équipe, la salle est pleine et les fans sont réellement impliqués. »
J.J. Redick peut le confirmer puisqu’il estime que les matches disputés à Boston quand il évoluait à Orlando étaient « les plus intenses de sa carrière ». Surtout à l’époque de Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen.
Néanmoins, c’est toujours une donnée clé pour cette série puisque Boston a terminé son premier tour contre Milwaukee avec quatre victoires à domicile.
« C’est toujours compliqué de jouer chez eux », conclut Ilyasova. « Il y a toujours du monde, et il faut avoir beaucoup d’énergie et de souffle pour gagner un match. »
Et les Sixers, qui n’ont pas l’avantage du terrain, devront le faire au moins une fois pour retrouver la finale de conférence, dix-sept ans après.