Lettre de la rédaction de Basket USA à Chris Bosh
Cher Chris, tu nous excuseras par avance de relayer les propos d’un certain Carmelo A de Denver : nous ne faisons que notre travail.
Ne feignons pas notre malin plaisir à régaler nos lecteurs de ces petites phrases qui font encore le piment d’une NBA aseptisée, tu as été le premier à t’en pourlécher les babines sur ton compte Twitter dans ton « The Decision » à toi, version 2.0.
Pour nos lecteurs, nous livrons cette phrase sortie d’une interview avec le New York Post :
« Je ne suis pas Chris Bosh, nous ne sommes pas les mêmes. Je serai toujours franc et transparent, la direction le sait »
Ouch, prends ça dans les gencives Chris !
Et Melo t’en remet une couche, en se comparant à LeBron James. Histoire de bien montrer que tu n’es pas du même monde.
Je suis exactement comme LeBron James. Tout ce qui m’importe, c’est gagner. Je veux avoir l’opportunité et la chance de jouer pour le titre, le reste est hors sujet.
Tu comprendras bien avec un tantinet de lucidité que depuis six mois tu donnes le bâton pour te faire battre et que la salve de critiques à ton égard n’est pas foncièrement imméritée.
Allez, avoue-le, t’as un peu déconné sec quand même ! Ta dernière tirade sur le NBA League Pass indisponible à Toronto, qui n’est, il est vrai, que la cinquième plus grande ville d’Amérique du Nord, franchement même Stephon Marbury n’aurait pas osé. Tu veux finir en Chine toi aussi ? Là-bas, tu aurais quelques soucis de plus avec le câble et l’Internet on te le dit, Beaumarchais n’a pas la cote dans l’Empire du Milieu.
Tu as accepté d’être la troisième roue d’un carrosse qui ne sera jamais le tien, mais au moins aurais-tu pu quitter le Canada avec le brin de classe qui fait les grands champions. Et oué Chris, t’as merdé et franchement, si la remarque de Carmelo A est gratuite, elle symbolise un malaise. Ton image est trouble comme un tube cathodique mais pas catholique de Canal + le premier samedi du mois vers minuit et demi sans décodeur.
Sur ce, bonne lecture Chris.