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Les Blazers gardent largement confiance en leur effectif

Troisièmes de la conférence Ouest et champions de leur division Northwest, les Blazers ont lourdement chuté dès le premier tour des playoffs face à La Nouvelle-Orléans. Un coup de balai en quatre manches sèches.

Mais le management et les joueurs ont à l’unisson clamé leur confiance dans ce groupe et dans son avenir.

Moe Harkless, le chaînon manquant à l’aile ?

Pas question de réagir à chaud à Portland, le GM Neil Olshey met en effet tout le monde en garde contre toute surréaction.

« Vous n’avez jamais entendu parler de rupture dans notre groupe. Ni entre les joueurs. Ni entre les joueurs et le coach. Ni entre le coach et le management. Il n’y a rien eu de tout ça, pas une seule fois, jamais. On est resté uni. Et c’est ce lien qui, même en perdant comme ça, en quatre manches, nous donne quelque chose sur quoi construire plutôt que des regrets. »

Ayant expliqué qu’il ne prendra donc aucune mesure drastique, en particulier pour son duo chéri, Damian Lillard – CJ McCollum, Neil Olshey a également rappelé toute l’importance des joueurs tels que Moe Harkless.

Les Blazers ont effectivement besoin d’un ailier titulaire indiscutable… depuis le départ d’un certain Nicolas Batum. Mais Neil Olshey est convaincu que Moe Harkless peut être celui-ci.

« On a réussi à finir dans le Top 10 des meilleures défenses, ce qui n’était pas vraiment dans nos plans, surtout avec un roster plutôt orienté vers l’attaque. Mais c’est la preuve du bon boulot des coachs et de l’application des joueurs. Moe Harkless est un élément central de notre équipe car il peut justement défendre sur tous les extérieurs. Zach Williams, notre spécialiste des stats avancées, a toujours défendu l’importance de Moe. Avec lui et Aminu dans les ailes, on a des chiffres très intéressants car on peut switcher. Sa blessure en fin de saison nous a beaucoup ralentis. Je crois qu’il finit la saison avec le meilleur pourcentage à 3-points de l’équipe [2e derrière les 42% de Meyers Leonard, mais échantillon moindre]. Et c’est notre meilleur défenseur. C’est notre joueur « 3 & D » et il n’a que 24 ans. »

Son développement aux côtés de Damian Lillard et CJ McCollum est un des motifs d’optimisme à Rip City. Et Terry Stotts vante lui les mérites d’Evan Turner, de plus en plus à l’aise dans le collectif des Blazers cette saison.

« Je m’en suis rendu compte en accomplissant mes tâches administratives, mais sur toute la saison, je n’ai que 7 retards à signaler. C’est dire le sérieux de l’équipe, c’est un groupe de gars très agréable à vivre. Ça fait trois ans que ce groupe grandit ensemble. Moe Harkless est revenu fort de blessure et il a beaucoup apporté malgré des hauts et des bas. On a aussi Evan Turner qui a trouvé sa place au sein du groupe. Les gars apprécient ce qu’il apporte sur le terrain mais aussi dans les vestiaires. Ça rend mon travail plus agréable et plus facile. »

Devenir moins dépendants de Damian Lillard

À l’image de Jusuf Nurkic, il faudra néanmoins laisser passer un peu de temps. Le pivot bosnien, encore à fleur de peau, sait que cet été sera crucial pour sa carrière avec la possibilité de rester dans l’Oregon à long-terme, ce qui est son objectif avoué.

« Je ressens de la honte par rapport à la fin de saison. On a fait une belle saison mais on a mal fini. C’est vraiment dommage qu’on n’ait pas été en playoffs l’équipe qu’on était en saison régulière. On n’est clairement pas ce qu’on a montré en playoffs. Je vais laisser mes agents faire leur travail. Ce n’est pas un secret que je veux rester ici. »

Comme Moe Harkless, Jusuf Nurkic a le potentiel pour progresser encore, lui qui a reconnu avoir été en manque de forme en début de saison après son régime sec pour alléger son physique de panzer. Il y aura certainement des ajustements dans l’effectif, avec Shabazz Napier qui pourrait bien céder sa place à Wade Baldwin malgré une bonne saison.

Sur le banc, Evan Turner reconnait également que les seconds couteaux vont devoir passer un nouveau cap l’an prochain.

« On doit être plus appliqué à se construire une identité en dehors de nos deux gros scoreurs. Parfois, quand ça ne va pas fort, on a tendance à se laisser couler quand l’adversaire concentre son attention défensive sur nos stars. »

En l’occurrence, les Pelicans ont mis cette dépendance au grand jour. En coupant Damian Lillard du jeu, dès la mi-terrain, La Nouvelle-Orléans a coupé la tête du serpent. CJ McCollum peut apporter dans un rôle de scoreur pur, mais il n’est pas le créateur de jeu dont auraient eu besoin les Blazers.

En principe, c’était le rôle d’Evan Turner justement, mais ce dernier a été limité par une blessure à l’orteil. Et puis, les Blazers ont justement perdu leur identité en perdant l’usage plein et entier de leur superstar. Inacceptable pour qui veut remporter le titre.

À quelques ajustement près ?

« Par rapport à cette série, ils diront que je n’ai pas fait ceci ou cela, et la vérité, c’est qu’il n’y a aucune excuse de ma part », confesse Damian Lillard droit dans ses Dame. « Je comprends que je dois accepter de prendre le bon comme le mauvais. Comme j’accepte les louanges quand je réussis, j’accepte les critiques quand ça ne marche pas. C’est ma responsabilité en tant que franchise player et All Star. Ça ne va pas me briser. Ça ne va pas me casser mentalement. Ça ne changera pas qui je suis et comment je me sens. Je vais avancer. »

Bien que tenu à 18 points à 35% de réussite aux tirs et 30% à 3-points, Damian Lillard ne flanche pas. C’était un mauvais tirage d’emblée. Son équipe n’a pas été au niveau attendu mais elle a été battue à la loyale… Ainsi va la vie en NBA.

En fin de compte, cette déculottée en playoffs n’a pas fait dévier le moins du monde les Blazers de leur idéal. Dans sa construction d’équipe, Portland peut encore prétendre à être meilleure l’an prochain.

« En 2015, quand Golden State gagne le titre, ils ont construit autour de Steph et Klay », compare Damian Lillard dans la Tribune. « Draymond fait une grosse saison. Mais autour d’eux, ils ont trouvé des joueurs complémentaires. Ils ont gagné en équipe. Je pense que notre équipe est capable de faire quelque chose comme ça. »

Avec le plus jeune effectif qualifié en playoffs cette année, les Blazers pensent encore avoir de beaux jours devant eux. « On aura d’autres opportunités si on continue comme ça », confirmera le meneur. Il ne semble donc pas encore temps de paniquer à Rip City mais plutôt de continuer à progresser en interne et à apporter des petites touches à l’effectif.

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