La NBA reconnaît qu’il y a encore « du travail » pour lutter contre le tanking

À partir de 2019, terminer avec le plus mauvais bilan de la saison ne donnera plus le maximum de chances de décrocher le 1er choix de la Draft. La réforme de la « lottery » validée par la NBA est une première mesure contre le tanking, mais Adam Silver prévient déjà que ça ne sera pas suffisant…

« On verra l’impact que ça aura, mais selon moi, il restera encore beaucoup de travail à faire » a-t-il déclaré à la presse après une réunion du comité directeur. « C’est un problème incroyablement difficile qu’on continue d’analyser. On reconnaît que notre objectif est d’offrir la meilleure des compétitions sur le terrain, et que c’est contre-balancé par le choix légitime des équipes à reconstruire. Nous n’en sommes pas encore là où on le souhaiterait, et je ne suis certainement pas satisfait de cette saison. »

Cette saison encore, le plus mauvais bilan (Phoenix) aura une chance sur quatre de sélectionner en premier. En 2019, les trois plus mauvais bilans auront une chance sur sept. Il y a du mieux mais le patron de la NBA doute donc que ce ne soit suffisant pour que les plus mauvaises équipes jouent le jeu jusqu’au bout… et il ne veut pas non plus se transformer en Père Fouettard.

« En tant que commissionner de la NBA, la dernière chose que je souhaite faire, c’est de commencer à imposer un temps de jeu, et de dire que tel ou tel joueur devrait jouer. »

Malheureusement, il a tout de même été contraint d’envoyer un mémo aux trente franchises pour les obliger à aligner leurs meilleurs joueurs sur le terrain. Malgré ça, on a vu de nombreuses franchises finir la saison avec un effectif digne de G-League…