Pas aidé par sa direction, Jeff Hornacek connaît une expérience compliquée à la tête des Knicks depuis son arrivée à l’été 2016, entre un bilan médiocre de 55 victoires pour 92 défaites ou des embrouilles avec Carmelo Anthony et Joakim Noah.
Pour autant, le coach est toujours là et son poste n’a jamais vraiment été remis en question par ses présidents successifs. Et si la question se posera sûrement cet été, lui se voit encore à Gotham l’an prochain pour honorer sa dernière année de contrat : « J’ai encore un an et donc à moins que quelqu’un me dise le contraire… »
Si la blessure de Kristaps Porzingis a plombé la fin de saison des New Yorkais, celle-ci était déjà fichue avant l’incident : après avoir entamé l’exercice par un 17v-14d, ils se sont effondrés et restent sur un 7v-27d, dont 13 défaites sur les 14 derniers matchs. Les Knicks sont complètement dépendants de leur star lettonne puisqu’ils affichent un bilan de 2v-15d lorsqu’il n’a pas joué cette année. Dès lors, les duels face à des superstars comme Damian Lillard la nuit dernière sont forcément très déséquilibrés, surtout quand la triplette Frank Ntilikina-Emmanuel Mudiay-Trey Burke compile un 5/28 aux tirs.
« Ces équipes ont vraiment des super joueurs » tient à rappeler Jeff Hornacek à Newsday. « Vous les affrontez mais ils vous dominent. Une action ici ou là peut parfois faire la différence, on doit juste continuer de bosser. »
On n’a pas forcément l’impression que la saison des Knicks se soit jouée sur des détails. Ou alors des gros. En tout cas, cette spirale de défaites revêt un gros avantage pour la franchise : elle augmente ses chances à la lottery. Ajoutez à ça un free agent intéressant et Jeff Hornacek vous transformera cette saison ratée en un exercice réussi.
« On avait fait un bon départ. Après il y a eu les blessures. Est-ce qu’on avait assez de profondeur dans l’effectif pour les surmonter ? Visiblement non. Mais ça ne veut pas dire qu’on n’a pas progressé. KP va revenir, on aura notre choix de Draft, la free agency, et on peut être en bien meilleure forme l’an prochain. »
C’est tout ce qu’on souhaite aux fans des Knicks, même si KP ne va pas revenir tout de suite, que le club a peu de chance de choisir dans les Top 5 de la draft et pas forcément beaucoup d’argent à dépenser. Et un entraîneur qui ne fait pas l’unanimité.