Même s’il fait moins parler de lui depuis la fin des « Three Amigos », Pat Riley reste l’une des personnalités les plus marquantes et les plus respectées de la NBA. Président du Heat, l’ancien coach des Lakers et des Knicks a abandonné la politique des superstars mais l’effectif actuel lui suffit amplement.
« On a tout ce qu’il faut » assure-t-il lors d’une prise de parole au gala de charité de sa franchise. « On a des contres. On a des intérieurs qui jouent le pick-and-roll et peuvent attraper des passes lobées. On a des intérieurs qui jouent le pick-and-roll qui peuvent finir en lay up. On a des shooteurs, on a des défenseurs. On beaucoup de polyvalence. »
Pour piloter cet effectif qui lui convient, il continue de faire confiance à Erik Spoelstra, son ancien assistant, qui fête cette année ses 10 ans à la tête de l’équipe !
« Je pense que le coach fait un super boulot pour développer un système conçu pour tout le monde » estime Pat Riley. « Je pense qu’on peut grimper plus haut. Les équipes entre les 4e et 9e places, voire la 10e, se tiennent en 3 ou 4 matches. Une série de cinq victoires de suite pourrait vous amener jusqu’à la 4e place. »
À son époque, on s’appuyait sur 7 ou 8 joueurs…
Et même à la 3e puisque les Cavaliers sont sous la menace du trio Pacers-Wizards-Sixers. Mais pour cela, le Heat devra s’appuyer sur son point fort : la défense. « Comme le sait Erik, ce qu’on a besoin de faire, c’est notre mantra : développer notre défense de manière constante pour stopper les gens. »
Car aujourd’hui, le basket a changé. Ça shoote de partout, les effectifs sont riches, et il faut s’adapter, et donc défendre pendant 48 minutes avec la même régularité…
« C’était facile pour moi » se souvient-il. « On faisait tourner sept ou huit joueurs. C’était différent. Cinq gars restaient assis sur le banc. Huit joueurs jouaient. Quand quelqu’un se blessait ou avait un problème de fautes, je mettais le 9e joueur. »
Parmi cette rotation de 7 ou 8 joueurs, il y avait bien évidemment un cinq majeur. Un cinq qui n’évoluait jamais : « L’ancien mantra, c’était de faire avec 8 joueurs, de tourner sur 7, de jouer avec 6 et de faire confiance à 5. Je savais toujours où étaient mes cinq joueurs, et je pense qu’un coach connaît les cinq joueurs qui finiront. »
La question est sans doute de savoir qui sont ces cinq joueurs à Miami puisque le cinq change en permanence avec le seul Goran Dragic comme titulaire indiscutable.