Le Heat se fait plaisir face aux Grizzlies

Après trois revers de suite et une quinzaine de matches serrés d’affilée, le Heat passe enfin une soirée des plus tranquilles en s’imposant 115-89 face à des Grizzlies en perdition. C’est le 9e revers de suite de Memphis qui n’a toujours pas gagné en février, et les absences de Marc Gasol et Tyreke Evans n’ont évidemment pas arrangé les choses…

Tyler Johnson va trop vite

Comme la veille face aux Cavaliers, les Grizzlies entrent plutôt bien dans la rencontre. Les deux meilleurs joueurs de l’équipe sont absents, les jambes sont lourdes, mais les jeunes ont de l’orgueil, à l’image de Dillon Brooks et Deyonta Davis. Même si Tyler Johnson est dans un grand soir, ces deux-là limitent les dégâts (14-10). Rarement cité parmi les meilleurs joueurs de la cuvée 2018, Brooks se comporte même en patron, et c’est lui qui permet aux Grizzlies de passer devant (21-20). Mais l’agressivité de T. Johnson fait très mal. Soit il va chercher des lancers, soit il marque, et après 12 minutes, le Heat mène 34-31.

Miami n’est jamais aussi bon que lorsqu’il joue vite et en première intention, et Wayne Ellington plante un 3-points sur jeu de transition (44-35). Le banc de Memphis, évidemment très léger, souffre et Josh Richardson transforme une interception en un dunk facile pour donner 11 points d’avance (48-37). La paire Brooks-Davis revient en jeu, et quand le premier manque son tir, le second est là pour mettre le couvercle. Memphis va mieux, mais il ne peut rien faire sur le shoot très chanceux de T. Johnson dans le corner (57-48). Même Justise Winslow s’y met, toujours du même endroit et avec autant de chance (60-50).

Le alley oop énorme d’Adebayo

Au retour des vestiaires, Hassan Whiteside entre en scène. Il joue les épouvantails en défense puis impose sa puissance en attaque (70-56). Andrew Harrison tente bien de résister mais le Heat est en mode rouleau compresseur. T. Johnson continue de faire très mal, et les Grizzlies lâchent prise après un  nouveau 3-points de Wayne Ellington (84-66). C’est Bam Adebayo d’un monstrueux alley oop qui assomme définitivement Memphis au début du 4e quart-temps (94-70).

La fin de match est à sens unique mais le public a l’occasion de s’enflammer sur un dunk de Dwyane Wade sur contre-attaque. Juste derrière, il célèbre le 3-points de Wayne Ellington avant qu’il n’entre, et il a raison puisque son shooteur fait mouche pour donner 31 points d’avance (115-84). On peut alors entrer dans un garbage time de quatre minutes avec le passage d’Udonis Haslem sur le parquet. On ne l’avait pas vu sur un terrain depuis décembre !