En 2005, Dirk Nowitzki est élu MVP de l’Euro, où l’Allemagne décroche l’argent. Le tournoi se déroule en Serbie et après la finale perdue face à la Grèce, une femme demande à voir le joueur de Dallas. C’est la mère de Drazen Petrovic.
« Elle m’a dit que je lui rappelais son fils », explique le Maverick. « Donc je l’ai serrée dans mes bras et c’est toujours l’un des plus beaux compliments que j’ai jamais reçus. »
Lundi, les Nets vont rendre hommage à l’ancien shooteur, décédé le 7 juin 1993 à l’âge de 28 ans.
« Tout le monde l’aimait en Europe », se rappelle Dirk Nowitzki. « C’était une icône et une légende. Quand je pense à Drazen, je vois l’un des meilleurs joueurs européens de l’histoire. Un très, très gros bosseur. Quelqu’un capable de mettre des gros tirs, que ce soit à 3-points ou en sortie de dribble. Un compétiteur, un guerrier, un combattant. »
Superstar du Cibona Zagreb dans les années 1980, double médaillé d’argent olympique (avec la Yougoslavie en 1988 puis la Croatie en 1992), Drazen Petrovic a connu un début de carrière NBA compliqué aux Blazers, avant d’exploser chez les Nets.
Et sa mort brutale, alors qu’il semblait pouvoir s’installer parmi les stars de la ligue, n’a pas entamé son héritage.
« Il a influencé tous ceux qui ont commencé à jouer au basket dans cette période », conclut Dirk Nowitzki.