La fessée infligée par les Cavs « new look » à Boston illustre autant les promesses de Cleveland que les difficultés actuelles des Celtics. Avec trois défaites sur les quatre derniers matchs et un bilan de 6 succès pour 8 revers depuis leur passage à Londres, les joueurs du Massachusetts sont dans le dur en ce moment.
« J’ai toujours dit que nous n’étions pas au niveau de notre bilan et que nous devons encore beaucoup progresser », répète Brad Stevens. « J’ai toujours ce sentiment. »
Ayant laissé la première place de l’Est aux Raptors, les Celtics ne veulent néanmoins pas céder à la panique.
« Après une dure semaine, vous pouvez y regarder de plus près, et ça vous rappelle que vous n’êtes pas aussi mauvais que vous le pensez. Beaucoup de choses auraient pu mieux se passer lors des derniers matchs, mais il y a beaucoup de choses sur lesquelles on peut construire. Retrouver des joueurs blessés (après le All-Star Break) va beaucoup nous aider. Notre équipe a pourtant fait un gros boulot pour faire avec. On a dû faire sans pas mal de joueurs cette saison, et ça sera encore le cas. »
Privé de Shane Larkin et surtout de l’essentiel Marcus Smart, Boston doit faire sans deux de ses meilleurs créateurs et ça se voit ces derniers temps. En 2018, les Celtics sont toujours la meilleure défense (99.6 points encaissés sur 100 possessions) de NBA… mais seulement la 29e attaque (101.1 points marqués sur 100 possessions).
« Nous sommes la 18e attaque de la ligue actuellement, d’après nos chiffres (depuis le début de la saison) mais si on marque deux points de plus par mi-temps, on passe 5e. Un layup, un panier, une meilleure sélection de tirs, un passage de plus sur la ligne des lancers. Il n’y a pas une grande marge d’erreur entre être bon et être très bon. Nous ne sommes pas encore très bons mais je pense que si on améliore ces points-là, on peut mieux jouer. »
Voilà sans doute pourquoi le coach insiste pour que ses joueurs ne prennent pas de raccourcis en attaque.