[Coaching] Le superbe système de Miami pour libérer Wayne Ellington

À +16 à moins de cinq minutes de la fin, les Raptors pensaient se diriger vers une fin de match tranquille. Sauf que le Heat va passer un 13-0 pour revenir à une possession à moins d’une minute de la fin, et que les Canadiens ont tremblé…

Alors qu’il reste encore 12 secondes à jouer, Miami récupère une remise en jeu ligne de fond. Les hommes d’Erik Spoelstra ont cinq points de retard (114-109) et ils vont donc chercher un 3-points pour se rapprocher. Pour cela, le coach floridien va sortir un superbe système pour un « Hammer », qui libère ainsi Wayne Ellington dans le corner opposé grâce à des écrans.

Pourtant, ce n’est pas simple de libérer un shooteur sur une remise en jeu ligne de fond. Le premier piège vient du fait que Goran Dragic donne le ballon à Bam Adebayo puis va poser un écran à son pivot, en emportant Fred VanVleet au passage.

Pascal Siakam est obligé de réagir et de lâcher Dwyane Wade, qui va de son côté poser un écran pour libérer Wayne Ellington, Josh Richardson étant également chargé de bloquer Kyle Lowry. Les Floridiens sont d’ailleurs bien aidés par le fait que le meneur de Toronto, concentré sur le mouvement de Bam Adebayo, perd son joueur de vue et ne peut pas le rattraper.

Une invention de George Karl pour Ray Allen

Pour la petite histoire, le « Hammer » tire d’ailleurs son nom de Darvin Ham, lors de son passage aux Bucks.

Lors d’un match face à Indiana, George Karl a ainsi eu l’idée de donner le ballon à son ailier poste bas et de lui demander d’attaquer le cercle. Sauf qu’au lieu de shooter, Darvin Ham devait servir Ray Allen dans le corner, alors que le shooteur avait profité d’un écran dans le dos de la défense pour se libérer.

« C’était le début du Hammer », confirme Terry Stotts, alors assistant de George Karl. « Ça tire son nom de Darvin Ham. C’est l’un des trucs auxquels George Karl avait réfléchi. Et si on faisait ça ? On l’a fait. Et ça a marché. »

Et aujourd’hui, c’est un classique en NBA.