Pour Brad Stevens, les Celtics prennent trop de raccourcis en attaque

Depuis une semaine, l’attaque des Celtics souffre beaucoup. Elle est même bien grippée, surtout en première mi-temps. Ça a commencé contre Portland avec un premier acte conclu à 38 points, puis 37 contre Toronto et enfin encore 38 unités contre les Pacers, à 29% de réussite…

Évidemment, même si les efforts en seconde mi-temps sont notables, les joueurs de Brad Stevens se tirent une balle dans le pied avec de telles entames de match. Il y a quelques jours, le coach se plaignait déjà d’un manque de courses, et là, il pointe un nouveau problème.

« Je dirais que notre plus gros souci, c’est notre manque de mordant », explique l’entraîneur sur le site de la franchise. « On n’est pas mordant offensivement. Nous sommes probablement une équipe qui prend plus de raccourcis qu’elle ne le devrait. »

Quels sont ses raccourcis ?

« On doit être meilleur dans nos coupes, dans nos écrans, pour aller plus vite à nos positions. On ne doit pas prendre pour acquis chaque coupe. On doit mettre la balle là où elle a besoin d’être. On n’est pas aussi bon qu’on devrait l’être et c’est de ma faute. »

Mais pas seulement. Kyrie Irving ne manquait pas de rappeler que les Celtics évoluent depuis le début de saison sans un atout non négligeable.

« Dans un monde parfait, Gordon Hayward serait avec nous », expliquait le meneur à ESPN. « C’est comme avoir un atout dans la manche qu’on ne peut pas utiliser puisqu’il est absent. J’y pense tout le temps. Je sais que ce n’est pas nécessairement positif, mais j’y pense car je sais à quel point Gordon est talentueux, ce qu’il pourrait nous apporter, comment il pourrait me soulager, ainsi que les autres joueurs de l’équipe. »

S’il y « pense tout le temps », Kyrie Irving va devoir se faire une raison car Gordon Hayward ne reviendra pas cette saison et Boston devra essayer de remporter le titre sans lui.