Pas effrayés par un duo Embiid-Simmons une nouvelle fois solide (53 points à eux deux) et le retour de J.J. Redick, les Nets infligent aux Sixers une troisième défaite d’affilée (116-108). Une fois de plus, Spencer Dinwiddie a été immense avec 27 pts et une parfaite gestion du tempo. A ses côtés, DeAngelo Russell réussit son meilleur match depuis son retour avec 22 pts en sortie de banc.
Simmons, monsieur propre
Début de match plutôt intéressant des deux équipes, qui jouent surtout près du cercle en attaque. Ben Simmons se joue de Spencer Dinwiddie sur deux pénétrations, puis Saric et Embiid prennent deux tirs longue distance pour creuser un premier écart (14-7). Après un premier arrêt de jeu, les Nets semblent montrer plus d’énergie en défense, et les snipers locaux sont de sortie pour recoller à deux longueurs des Sixers (20-18). Mais le duo Embiid-Simmons redonne un coup de boost aux siens, en accélérant le jeu et surtout en jouant physique sur des joueurs des Nets plutôt fragiles au contact des deux phénomènes de la nature de Philly. Remis sur les rails après quelques minutes de flottement collectif, les joueurs de Brett Brown prennent le premier quart (34-30).
Mais les locaux ne laissent pas les Sixers prendre le large et collent un 8-0 aux visiteurs pour repasser devant (38-34). Les joueurs de Kenny Atkinson montrent les muscles, et bousculent Saric et compagnie. Les débats s’équilibrent, et les visiteurs sont à la traine à mi quart temps (47-43).
Avec 17 pts en première période, D’Angelo Russell montre toute l’étendue de son talent offensif et en met plein la vue aux fans présents venus… majoritairement pour observer le phénomène camerounais. Les Nets serrent les dents, et font une excellente prestation collective, porté par leur nouveau pilier défensif, Jarrett Allen (60-55). Les Sixers se réveillent avec un Simmons en feu (18 points, 3 passes après 24 minutes), et coiffent les locaux sur le fil, avant de rejoindre les vestiaires (65-64).
Le duel Allen-Embiid fait des étincelles dans la raquette !
Les Nets sont plein d’énergie lors de l’entame de la seconde période, et attaque pied au plancher (71-67). Les Sixers prennent une soufflante de la part de Brett Brown, et se remettent au travail. Saric, puis Embiid redonnent la tête aux Sixers, qui jouent dans la réaction plus que dans l’action (77-75). Le chassé-croisé continue, et les deux équipes shootent à plus de 55% sur ce quart-temps, se livrant à un duel très intense. Allen ne lâche rien malgré un déficit de taille et de poids face à Jojo Embiid, et les seconds couteaux locaux font un superbe travail (91-87). Le Barclays Center tourne le dos aux stars des Sixers, et poussent de nouveau les leurs (91-88).
Brooklyn a le couteau entre les dents à douze minutes du terme, et poursuit sa belle période. Spencer Dinwiddie prend ses responsabilités en attaque, et plante quelques banderilles qui font mal aux joueurs de Philly (102-92). Le match devient de plus en plus tendu, les duels sont de plus en plus rudes. Les Sixers ne trouvent pas leur rythme, et n’arrivent pas à mettre en place leur système en attaque.
Le duel Allen-Embiid continue de faire des étincelles, et le jeune rookie ne se démonte pas face au lion indomptable. Les locaux tiennent le fil du match, et ne le lâcheront pas. Les Nets prennent une victoire de prestige à domicile, face à des Sixers de Philadelphie bien trop passif lors des moments clés (116-108).