Après quatre défaites de rang, les Celtics ont mis fin à leur mauvaise série en s’imposant face aux Clippers mercredi. Mais le coach de Boston, Brad Stevens, sait bien que son équipe n’est pas guérie pour autant.
Les Celtics manquent encore de liant en défense et l’entraîneur du Massachusetts attend aussi davantage d’efforts et d’application sur le jeu de transition. Boston est en effet 22e seulement dans la ligue pour ce qui est du scoring sur le jeu rapide et ce n’est pas digne des talents dans cet effectif.
« Courir serait un bon premier pas. On n’est pas assez rapidement à nos spots », avance Brad Stevens dans Mass Live. « Je trouve qu’on trottine un peu trop et qu’on regarde trop le ballon. On doit faire nettement mieux que ça. Je ne sais pas si ça devrait être une de nos forces mais c’est clairement quelque chose qu’on peut travailler. On a des gars qui sont habitués à avoir la balle mais ils doivent aller plus vite à leurs positions. »
Sixième équipe qui tente le plus de tirs à 3-points, les Celtics ont également tendance à se reposer un peu trop sur le tir à mi-distance. Le tir le moins rentable du basket moderne, à proscrire !
« Notre profil d’adresse aux tirs est un poil meilleur que je le pensais. Le pourcentage à 3-points est assez bon par exemple. Mais j’aimerais qu’on aille davantage au layup et sur la ligne des lancers. On peut s’autoriser des tirs à mi-distance à différents moments. En l’occurrence, les meilleurs tirs en fin de match, quand les équipes switchent sur tout et empêchent les tirs à 3-points, sont des opportunités à mi distance. Et on a des gars qui sont très à l’aise dans le domaine. Mais on doit aller chercher plus de points près du cercle et sur la ligne de réparation. »
L’an passé, Isaiah Thomas assurait un minimum d’agressivité vers le cercle et garantissait pour le coup un paquet de lancers francs. Cette saison, Kyrie Irving et compagnie doivent à leur tour se faire violence et attaquer la peinture.
« Pour aller aux lancers, il faut attaquer la défense quand elle se resserre et qu’on peut prendre les intervalles. Pas quand on attaque avant que la défense ne réagisse. »
Ils ont beau être au sommet de la conférence Est, à 35 victoires pour 14 défaites, tout n’est pas encore rose chez les Verts. Boston a en effet encore des progrès à réaliser dans plusieurs compartiments majeurs.