Les Rockets déclenchent une pluie de 3-points à Dallas

Les Rockets étaient venus à Dallas avec une idée en tête : allumer de loin. Encore plus qu’à l’accoutumée. Sur les 82 tirs pris par les hommes de Mike D’Antoni, 51 l’ont été derrière l’arc ! James Harden (25 points, 13 passes), Trevor Ariza (23) et les autres terminent à un petit tir primé de leur record cette saison (21 inscrits cette nuit) pour venir facilement à bout des Mavericks (104-97). Le faible écart final ne traduit pas la domination des Rockets qui ont compté jusqu’à 20 points d’avance dans l’ultime période. Wesley Matthews (29 points), auteur de son meilleur match cette saison et de sa meilleure imitation du style Rockets, a pourtant tout donné.

Avant cette rencontre, on imagine les Mavs en confiance défensivement. Ils viennent de battre Washington avec leur meilleure prestation de la saison dans le domaine (75 points concédés). Sauf que les Rockets ne sont pas les Wizards. Rick Carlisle le rappelle à ses joueurs avec son premier temps-mort pris… après 90 secondes de jeu. Car Houston fait un départ de feu. 17 points inscrits en quatre petites minutes. Anderson, Paul, Ariza, Harden… Tous les shooteurs sont au rendez-vous et démarrent par un 6/6 de loin. La circulation de balle est trop bonne, les Mavs sont dépassés (7-20). Le remplacement de Dirk Nowitzki par Salah Mejri permet d’apporter du mieux dans ce secteur. Pas toujours à l’aise en attaque, le pivot remplaçant dissuade davantage sur les pénétrations-fixations adverses.

Houston ne trouve plus la mire

La bonne nouvelle pour Carlisle est que Matthews semble vraiment dans un bon soir au niveau du tir. Inspiré par l’adresse des Rockets ? Sans doute un peu, alors l’arrière n’hésite pas. Après un nouveau tir primé de CP3 au quasi buzzer du premier quart-temps, Dallas compte 10 points de retard (28-38). L’éruption du début de match semble soudainement lointaine car Houston peine à retrouver la mire. Non pas que la défense des Mavs soit meilleure, mais les tirs ouverts (grâce à la seule présence de la menace Capela qui attire l’aide) ne rentrent plus : 2/13 à trois points dans la période. Ariza allume vraiment beaucoup mais avec moins de réussite. Dallas aussi rate un paquet de tirs mais la bonne entrée de Yogi Ferrell permet aux Mavs de recoller à la pause (45-51). Les deux équipes n’ont inscrit que 30 points en cumulé dans ce second quart-temps…

Houston reprend sa marche en avant avec Ariza. Lui qui n’a jamais autant shooté de loin cette saison (5/14 cette nuit) continue d’envoyer. Et lorsque la défense se décide à sortir, il n’hésite pas non plus à driver de temps en temps. Alors que son compère de mène Chris Paul n’est pas dans un grand soir, James Harden régale dans tous les secteurs : le contre sur le tir à 3-points de Smith, le splash à 3-points devant Mejri et plusieurs passes lumineuses vers un Capela qui n’a « qu’à » monter pour dunker. Avec le barbu et l’adresse de Gordon, qui score même un rarissime shoot à mi-distance, Houston recreuse un écart conséquent (62-80).

Les 3-points finissent par faire plier les Mavs

La rentrée de la « second unit » de Dallas se montre beaucoup plus efficace défensivement. Puis Matthews rentrent deux nouveaux tirs primés (73-85). Le problème c’est que les Rockets profitent du moindre espace pour sanctionner et que Harden et Gordon tuent les Mavs avec de nouveaux missiles (79-99). Vingt points d’écart et quatre minutes à jouer, place au « garbage time ». L’occasion de voir par exemple à l’œuvre le « two-way contract » des Mavs, Johnathan Motley, avec quelques moves poste bas.

Quatrième victoire de suite pour ces Rockets (34 victoires – 12 défaites), toujours bien embarqués dans leur « chasse » aux Warriors et à la 1ère place. Prochain match vendredi à la Nouvelle-Orléans. Dallas (16v – 32d) accueille Portland le même soir.