Les Pacers stoppent la belle série des Spurs à domicile

Parfaits en défense et exécutant le plan de jeu de Nate McMillan à merveille, les Pacers s’imposent à San Antonio (94-86) face à des Spurs qui restaient sur 14 victoires à domicile. Avec ce nouveau succès, les coéquipiers de Victor Oladipo (19 pts) confirment leur belle première moitié de saison (25 victoires, 22 défaites) pour s’installer à la 6e place à l’Est, tandis que les Spurs chutent à la 4e place de la conférence Ouest.

Parker remplaçant

Surprise à l’entre-deux puisque Tony Parker laisse sa place à Dejounte Murray dans le cinq de départ. Coïncidence ou pas, les Spurs mettent du temps pour entrer dans leur match. Les Pacers jouent parfaitement le coup avec Domantas Sabonis, et prennent un premier avantage (8-4). Mais les Spurs sortent de leur torpeur et infligent un 10-2 à leurs adversaires du soir pour reprendre la main sur ce premier quart (16-10). Les débats s’équilibrent, et Pau Gasol sort un petit récital de mouvements offensifs sur Al Jefferson complètement à la rue en défense, comme à l’accoutumée, pour conclure ces douze premières minutes avec une légère avance (23-22).

Le second quart-temps démarre par de bonnes séquences du duo Parker-Gasol, qui met au supplice leurs défenseurs (30-24). Bryn Forbes montre de belles choses, mais les Spurs ont du mal à creuser l’écart, les Pacers serrant un peu plus leur défense. Sabonis cueille quelques rebonds et récolte des miettes en attaque, mais transforme en points, pour donner un nouvel avantage aux siens (40-36). Parker semble un peu plus à l’aise en sortie de banc, aux côtés de Patty Mills et d’Anderson, mais ce sont les visiteurs qui gardent une possession d’avance à la pause (46-43).

Une défense exemplaire des Pacers

Les Texans regagnent le parquet plein de bonnes intentions, mais les Pacers tiennent bien malgré un bon LaMarcus Aldridge (50-46). Sabonis poursuit son chantier dans la raquette et les Pacers déjouent parfaitement les plans de Coach Popovich. La seconde unité adverse gêne terriblement les locaux et les joueurs de Mc Millan sont dans un bon jour, et creusent un peu plus l’écart (64-54). Les locaux ne savent pas vraiment comment contrecarrer les plans adverses, et subissent beaucoup trop les assauts de Cory Joseph et compagnie pour se retrouver distancés après trois quart-temps (71-59).

Les locaux n’ont plus que douze minutes pour changer la donner et ça démarre mal, après deux mouvements poste bas de « Big » Al Jefferson qui donne 17 unités d’avance aux Pacers (77-60). Les Spurs sont en panne d’inspiration, mais Forbes et Gasol, bien épaulé par Anderson, permettent aux leurs de faire fondre légèrement l’écart à l’entrée du money time (81-71).

Davis Bertans, plutôt discret jusque là, plante de loin pour redonner espoir aux Spurs, qui peuvent de nouveau y croire (83-76). Mais McMillan demande un temps mort qui se révèlera ultra précieux pour ses joueurs. Forbes et Bertans donneront quelques sueurs froides à la bande à Oladipo, mais les Pacers ne perdent pas le fil et s’imposent dans le Texas (94-86). C’est la première fois en trois ans qu’une équipe de l’Est « sweepe » les Spurs !