Steve Clifford en colère contre ses joueurs

Le pauvre Steve Clifford n’a pas fini d’avoir des maux de tête. Alors que Nicolas Batum et les Hornets avaient renversé le match face au Heat dans le troisième quart-temps, profitant de la fatigue de leurs adversaires, ils ont tout de même réussi à gâcher leur fin de match, le Français perdant un ballon extrêmement important dans les instants décisifs.

Mais le coach de Charlotte était surtout en colère contre la défense de ses joueurs.

« Nous avons absolument massacré le dernière quart-temps et ça a démarré sur les deux premières possessions », pestait l’entraîneur. « Nous étions à +10 et on fait une erreur sur la première action d’Olynyk, sur un truc qu’on avait vu hier et aujourd’hui. Sur le second système pour Olynyk, on refait une erreur et on passe de +10 à +4. On refait rentrer les titulaires, on repasse à +10 et on donne un 3-points à Ellington. Alors qu’il restait 5 minutes 30 et qu’on avait une chance de tuer le match… C’était juste terrible. »

S’ils ne les nomment pas, Steve Clifford vise visiblement Jeremy Lamb et surtout Frank Kaminsky, coupable sur les deux actions du début du quatrième quart-temps. D’abord en passant sous l’écran qui permet à Kelly Olynyk de se retrouver seul à 3-points, puis en lâchant de nouveau l’intérieur, obligeant son coach à appeler un temps mort en catastrophe.

« On a fait des erreurs en fin de match, et on a commis quelques pertes de balle mais on aurait dû être à +10 ou +15 si on avait défendu comme on aurait dû le faire. Rien que dans le quatrième quart-temps, on a fait six ou sept erreurs sur des trucs qu’on a travaillés hier. Des trucs qu’on a travaillés sur le terrain et qu’on a encore revus ce matin. C’est comme ça qu’on devient une équipe qui gagne deux matchs et en perd un, comme on le fait. C’est un manque total de concentration, d’intensité, de technique et de compréhension de l’adversaire. C’est terrible. Terrible. Encore une fois, on sait qu’Olynyk peut marquer mais deux erreurs nous font passer de +10 à +4. Wayne Ellington nous tue. Le match est presque fini et on leur permet de rester en vie. On leur offre un 3-points sur un système qu’ils utilisent depuis cinq ans. »

Et c’est sur ce coup de gueule que le coach a quitté les journalistes.