Après leurs victoires à Milwaukee, Toronto, et Cleveland, ce déplacement à Chicago avait tout du match piège pour les Warriors. Tête en l’air en première temps, ils n’ont eu besoin que d’un troisième quart-temps remporté 32-12, et d’un festival de Klay Thompson (38 points) et de Stephen Curry (30 points), auteurs de treize 3-points à eux deux pour repousser les Bulls (119-112). Ils égalent au passage le record de la franchise, établi lors du début de la saison 2016, avec une quatorzième victoire de suite à l’extérieur. Malgré la défaite, Nikola Mirotic (24 points) et Kris Dunn (16 points, 5 rebonds, 3 passes, 3 interceptions) se sont de nouveau montrés à leur avantage pour Chicago.
Chicago sans complexe
Privé de Draymond Green et d’Andre Iguodala, tous deux ménagés, Steve Kerr lance Jordan Bell dans le cinq de départ. Récupéré aux Bulls pour 3.5 millions de dollars le soir de la draft, le rookie se blesse à la cheville gauche sur la première action du match en essayant de contrer un dunk de Robin Lopez. Il quitte la salle dans un fauteuil roulant…
Si les Warriors commencent la rencontre avec une adresse diabolique, ce sont six points de Lopez et un contre de Lauri Markannen sur Stephen Curry qui gardent les Bulls au contact (20-17). 21 points des Splash Brothers et 70% de réussite aux tirs permettent cependant à Golden State de faire l’écart mais un 17-0 de Chicago à cheval sur les premier et deuxième quart temps surprend des champions en titre peu rigoureux (45-38) !
Après avoir grillé un joker, les Warriors se remettent en selle derrière l’intensité défensive de David West et de Shaun Livingston pour reprendre les devants (46-45). Leur réveil est toutefois de courte durée. Chicago profite de leurs balles perdues pour courir en transition et Mirotic, déjà auteur de douze points, sanctionne de loin pour terminer un 12-0 (57-46) ! Méconnaissable défensivement, les Dubs compensent par contre par leur adresse. Stephen Curry et Kevin Durant lancent alors la révolte des Californiens avant que Klay Thompson ne termine un 12-5 d’un 3-points pour ramener Golden State à -3 à la pause (66-63).
Les frères Splash prennent les choses en main
Bien décidés à en finir, les Warriors continuent sur leur lancée dès le retour des vestiaires. Alors que la défense monte d’un cran, Klay Thompson et Stephen Curry prennent feu, ajoutant trois tirs primés chacun. Les Bulls se retrouvent alors impuissants des deux côtés du terrain et encaissent un 19-0 cinglant (91-72) ! Les hommes de Fred Hoiberg relèvent la tête pour finir le troisième quart temps mais le mal est fait (95-78).
Comme face à Miami lundi soir, Nikola Mirotic lance tout de même un 10-2 pour débuter le dernier quart-temps et donner un peu d’espoir au United Center, mais Klay Thompson veille. Il marque sept points en quatre minutes pour repousser les Bulls à -16 (106-90). Avec le match en main, les Warriors lèvent le pied et Chicago s’engouffre dans la brèche.
Une interception et un dunk de Kris Dunn terminent un 8-0 qui relance brièvement la fin de match mais sur l’action, l’ancien Wolf mange le parquet sur sa réception (112-107). Sa blessure stoppe malheureusement le momentum des Bulls qui voient Klay Thompson et KD tuer le match non sans difficulté.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.