Alors que les Raptors attendent toujours de jouer à Noël, Jarrett Jack va lui disputer le second match de sa carrière le 25 décembre, après celui de 2007, mais il n’a pourtant aucune saveur particulière.
Avec son parcours et surtout ses deux grosses blessures, en 2016 avec une rupture des ligaments croisés, puis en 2017 avec une lésion du ménisque, le simple fait de pouvoir encore jouer au basket est déjà un beau cadeau.
« Pour être honnête, chaque match veut dire quelque chose pour moi », explique le meneur. « Chaque jour est unique car je saisis qu’un match peut vous écarter du basket pendant longtemps. C’est ce qui m’est arrivé. Je n’en prends aucun pour acquis. »
Vétéran de 34 ans, Jarrett Jack éprouve une gourmandise de jeune premier avec les Knicks.
« Je sais que certains me regardent avec un sourire quand je m’excite ou que je m’emballe. Je reconnais ma chance et je suis béni d’être de retour dans la ligue et de bien jouer. Je connais le fait de rester à la maison, à se demander si on va rejouer un jour. »
Sans oublier que le meneur se bat également « contractuellement »…
« Je suis le seul de l’équipe qui n’a pas de contrat garanti. Cela me force à rester en pleine forme, à ne pas me reposer sur mes lauriers. Je n’ai pas le luxe de pouvoir dire que je ne veux pas shooter tel jour. »
Une mentalité de chanceux et de battant qui fonctionne parfaitement puisque Jarrett Jack a été aligné 30 fois avec les Knicks et il affiche 17 victoires et 13 défaites pour 6.8 points et 5.9 passes de moyenne en 26 minutes.