Andrew Bogut évoque le malaise des jeunes Lakers face aux rumeurs

Battus par Portland en toute fin de match, les Lakers restent sur cinq revers lors de leurs six derniers matchs. Et visiblement, le poids des défaites commence à peser sur les épaules des jeunes joueurs de Luke Walton.

En effet, selon Andrew Bogut, les jeunes Lakers semblent avoir beaucoup de mal à vivre avec l’incertitude qui plane sur l’avenir de la franchise de LA. 

« Les gars sont frustrés. On connait des blessures en ce moment et les rotations sont différentes. Donc les gars sont évidemment frustrés, ce serait mentir que de dire le contraire », avance-t-il sur NBC Los Angeles. « Tout le monde sait bien quelle est la situation de l’équipe et le salary cap pour la saison prochaine. Cela ne doit pas nous distraire, ça fait partie de la ligue. Ce sont des décisions que le management aura à prendre. Si ça te dérange maintenant, ça te dérangera toute ta carrière, car ça fait partie du business. »

À l’instar d’un échange discuté entre Julius Randle et Nerlens Noel, les Lakers pensent déjà à l’année prochaine. Avec la possibilité d’attirer des gros poissons dans leurs filets.

« On préfère en rire, on essaie de dédramatiser tout ça », ajoute Andrew Bogut. « Car tu ne peux pas te laisser affecter par ça. C’est difficile pour certains gars qui ont 18, 19, 20 ans et qui sortent de bons programmes universitaires où on leur apprend que l’équipe vient en premier et qui débarquent dans une équipe comme ça où on ne sait pas qui va rester et qui va partir. Mais c’est comme ça pour tous les sports quand on est professionnel. Il faut faire le travail quoiqu’il arrive. »

De la même manière, Luke Walton confirme qu’il y avait un problème dans le groupe face aux Blazers.

« On est fatigué mais c’est notre boulot d’être prêt à jouer. Et on n’a pas été bon ! Il y avait trop de gars qui boudaient sur le banc. Trop de désolation alors qu’on doit être professionnel. Nos gars ont fait du bon boulot toute la saison mais hier soir, on n’était pas dans notre caractère habituel. On n’était pas nous-mêmes. Il n’y avait pas d’énergie et pas de cohésion. Les gars ne s’encourageaient pas et ne communiquaient pas. »