Déjà privé de Goran Dragic, Hassan Whiteside, Justise Winslow et James Johnson, le Heat perd rapidement Dion Waiters sur une entorse. Malgré cette hécatombe, Miami s’arrache pour s’imposer 113-101 face à Dallas, et après Kelly Olynyk face aux Celtics, c’est Wayne Ellington égale son record en carrière avec un 8 sur 12 à 3-points ! Si vous aimez les concours à 3-points, c’est ce match qu’il fallait regarder : 33 réussites cumulées pour les deux équipes.
Un 12-0 pour commencer le match…
Sur la lancée de leur victoire surprise face aux Celtics, les hommes d’Erik Spoelstra débutent la rencontre par un 12-0 ! Rick Carlisle a beau stopper l’hémorragie avec un temps-mort ultra rapide, ça ne change rien. Miami déroule son basket, et Tyler Johnson les punit encore à 3-points (15-2). Grâce au duo Barnes-Nowitzki, Dallas recolle au score (15-11) mais le Heat reprend son concours à 3-points. Sur un 3e panier primé de suite, Kelly Olynyk redonne 10 points d’avance au Heat (24-14), et après douze minutes, le Heat a bien le match en main (32-23). Seule ombre au tableau, la sortie sur blessure de Dion Waiters, à nouveau touché à une cheville.
J.J. Barea, d’une prière en arc-en-ciel, tente bien de secouer ses coéquipiers, mais il y a plus d’envie chez les Floridiens. Bam Adebayo fait son chantier sous les panneaux, et Wayne Ellington fait chauffer son bras (46-37). Spoelstra décide alors de remettre ses titulaires, et c’est Dallas qui en profite. Le trio Matthews-Barnes-Nowitzki prend le match à son compte, et il signe un 14-5 pour égaliser (51-51). À la pause, tout est à refaire pour le Heat.
Et un 12-0 pour commencer la 2e mi-temps…
Mais comme en premier quart-temps, Dallas est aux fraises pour la reprise. Le Heat réalise à nouveau un 12-0, et Tyler Johnson pousse même Max Kleber à mettre un genou à terre sur un dribble. Miami reprend sa dizaine de points d’avance (67-57) mais Dallas se réveille enfin. C’est Barnes, sans doute le meilleur Maverick de la soirée avec Nowitzki, qui relance ses coéquipiers. Il ramène les siens à -5 (69-64), puis c’est au tour de l’Allemand de prendre feu avec deux 3-points de suite (77-73). Olynyk lui répond et le match s’emballe. À l’entame du dernier quart-temps, Miami possède neuf points d’avance (82-73).
Grâce à Nowitzki et désormais Dennis Smith Jr qui transforme en 3-points un ballon qui traîne, Dallas enchaîne par un 8-0 pour revenir à un petit point du Heat (82-81). Moment choisi par Wayne Ellington pour sortir le grand jeu. Deux tirs primés de suite, et voilà le Heat qui reprend un peu d’air (90-82). Sous l’impulsion de Barnes, Dallas s’accroche, mais Ellington en remet une couche. À 3-points évidemment (99-88). Grâce à Wes Matthews, les Mavs parviennent tout de même à revenir à -5 à deux minutes de la fin.
Mais le Heat est une équipe de shooteurs, et Josh Richardson d’abord puis ce diable d’Ellington dans le corner plantent deux 3-points de suite pour assurer la victoire du Heat (113-101). C’est la 17e victoire de Miami en 32 matches, et c’est la première fois en deux ans que l’équipe se retrouve avec deux succès au-dessus des 50%. Et pourtant, l’équipe n’est pas épargnée par les malheurs…