Il est comme ça LeBron James : il ne faut pas l’énerver ! La preuve face aux Nets quand il a pris un coup de Tyler Zeller dans la bouche en troisième quart-temps.
Pour arrêter le saignement, il a rejoint les vestiaires pour se faire poser des points de suture. À ce moment de la partie, il n’a inscrit que 8 points et quand il revient, les Cavaliers sont menés de 7 points.
Seulement, LeBron, tel Zorro, est arrivé et il va tout changer avec 23 points dans le dernier quart-temps, dont 18 de suite ! Il a pris feu, tout simplement.
« On ne peut pas forcer ces choses-là, il faut les laisser venir à vous », commente le quadruple MVP après la rencontre pour Cleveland. « Il y a des moments où on aimerait être dans cet état, mais la balle ne rentre pas. Mais je bosse beaucoup et je crois en chacun de mes shoots. »
Monstrueux, James a fait dans la technique avec plusieurs paniers main gauche. Il a parfaitement utilisé son corps pour se mettre à chaque fois en bonne position. Et même après une faute, il a tout de même trouvé le moyen de marquer.
LBJ meilleur marqueur des derniers quart-temps
Encore une fois, il a joué les super-héros pour les Cavaliers. Un rôle qu’il porte plutôt bien dernièrement, lui qui est le meilleur marqueur de la ligue en dernier quart-temps avec 9.1 points de moyenne.
« Mon équipe me voit comme un scoreur en ce moment. Les dernières années, Kyrie Irving était excellent dans le quatrième quart-temps, et en quelque sorte, on choisissait nos matches. Un coup, c’était lui ; un coup, c’était moi. Mais actuellement, mes coéquipiers me voient comme ça : ‘C’est ton quart-temps, tu l’as fait toute ta carrière’. »
Probablement que le retour d’Isiah Thomas va permettre à James de souffler un peu plus dans le money-time car, rappelons-le, l’ancien meneur de Boston était un monstre dans l’ultime quart-temps la saison passée (2e derrière Russell Westbrook avec 9.8 points par rencontre).
D’ailleurs, toujours porté sur le collectif, le « King » n’a pas oublié de rendre hommage à ses compagnons.
« Sans mes coéquipiers qui me font des écrans, qui défendent, prennent les rebonds, coupent et toutes ses autres choses, alors rien ne serait possible pour moi. Donc, tout le crédit leur en revient. »