Interview Frank Vogel : « On traverse la partie la plus compliquée de notre calendrier »

Il espérait mieux qu’une petite victoire à Phoenix pour ce road trip sur la côte Ouest, mais Frank Vogel devra bien se contenter de son lot après trois défaites d’affilée à Denver, Oakland et Portland. Le coach du Magic est cependant apparu serein aux micros des médias après le match face aux Blazers.

Orlando en est désormais à 8 victoires pour 7 défaites, mais le Magic va retrouver sa salle et son public pour deux matchs face à Utah et Indiana ce week-end. Basket USA était présent pour recueillir les réactions à chaud après le revers à Portland, mais aussi une discussion très intéressante sur le repos des joueurs en déplacement.

Que pouvez-vous retenir de ce road trip, à une victoire pour trois défaites ?

« On apprend de son groupe à chaque match. J’aime l’équipe qu’on a. On a une belle équipe. On savait que ça allait être un long périple, et j’espérais davantage qu’une victoire, mais maintenant, on va panser nos blessures et retrouver le chemin de la victoire à la maison. »

Vous n’avez pas été épargnés par les blessures, comment avez-vous trouvé la cohésion de votre groupe ?

« Les gars répondent présent. Je suis fier et heureux de l’état d’esprit de l’équipe. Comme je l’ai dit, on est tombé de peu [face aux Blazers] mais on est une bonne équipe. Je suis content de rentrer à la maison cela dit. »

« J’écoute les conseils scientifiques sur la récupération des joueurs »

Votre début de saison est tout de même encourageant, où pensez-vous en être dans votre évolution collective ?

« On est en train de grandir. C’est la deuxième année dans le même système de jeu. Et j’ai trouvé que pas mal de nos gars ont bien progressé entre la première et la deuxième année. Ils savent exactement ce qu’on va leur demander et ça simplifie les choses. Et puis, la draft de Jonathan Isaac, l’arrivée de Jonathon Simmons et des autres gars sur le banc a également été très important. »

Vous venez de finir un road trip de quatre matchs mais un autre vous attend, après une courte parenthèse (deux matches) à Orlando. Comment allez-vous remobiliser vos troupes ? 

« C’est un gros test. On traverse la partie la plus compliquée de notre saison, ce mois-ci. Le prochain road trip sera une chose mais je m’inquiète pour le moment des deux matchs à domicile qui seront très importants. Parce que Portland – Orlando, c’est pour ainsi dire le plus long voyage possible en NBA, on doit être intelligent pour la récupération et le repos des joueurs. »

Etait-ce pourquoi il n’y avait pas de shootaround le matin du match ?

« J’écoute les conseils des scientifiques sur ce point là également. On nous a conseillés de le faire dans certaines situations. En l’occurrence, c’était notre 5e match en 8 jours. C’était un cas où il fallait se montrer intelligent pour reposer les joueurs. On essaie d’écouter ces conseils car ça peut donner un boost plus tard dans la saison. »

Et ça explique également pourquoi vous restez la soirée à Portland avant de décoller pour Orlando le lendemain matin.

« Tout à fait. Ça fait cinq ans que je fais ça en fait. À Indiana, on avait aussi un spécialiste du sommeil qui nous avait très fortement recommandés de faire ça. C’est la meilleure façon de voyager depuis Portland. Depuis, on a toujours fait comme ça. »

Propos recueillis à Portland