Jae Crowder : « Je ne suis pas au niveau que je souhaiterais »

S’il fallait résumer la saison de Jae Crowder, sa rencontre face à Dallas pourrait en être l’exemple le plus parlant. L’ailier des Cavaliers a connu une première mi-temps ratée, avec 0/5 au shoot. Puis il a réagi après la pause avec un 4/8 au shoot, pour terminer avec 15 points, 7 rebonds et 3 passes, dans ce qui reste son meilleur match sous ses nouvelles couleurs.

Il manque simplement de régularité pour véritablement s’imposer, lui qui a déjà connu plusieurs situations notamment en étant titulaire, puis remplaçant, avant de retrouver sa place dans le cinq majeur.

« C’est un tel facteur X pour nous, il peut faire tellement de choses, mais c’est compliqué car on lui demande de jouer au poste 4, puis 3, de défendre sur le meilleur scoreur adverse, de marquer », tente d’expliquer Kevin Love à ESPN. « Il doit trouver une façon de s’en sortir. »

Jae Crowder avoue qu’il n’est pas encore au top de sa forme, mais qu’il a encore le temps pour trouver sa pleine mesure.

« Je ne suis pas au niveau où je souhaiterais être. Chaque jour, avec les sessions vidéo, je m’améliore. Les gars ici ne cessent de le répéter : ‘On joue pour le titre.’ Donc quand le temps sera venu, après avoir construit en saison régulière et les playoffs arrivant, j’espère que tout le monde sera à son niveau. »

Ce qui frappe, c’est sa maladresse. La saison passée, dans le système huilé de Boston, il tirait à 46%. Là, dans le début de saison compliqué des Cavaliers, il est tombé à 36%.

« Il a des shoots ouverts et il doit continuer de les prendre », annonce Tyronn Lue. « S’il est ouvert, alors il faut shooter, les prendre en rythme. Je sais qu’il shoote mal en ce moment, mais il peut le faire bien mieux. Quand tout le monde sera revenu, il aura des tirs encore plus faciles. »

Même discours pour LeBron James.

« Je veux que Jae soit agressif. S’il l’est, alors je me fiche qu’il manque 100 tirs d’affilée. Qu’il soit agressif, qu’il regarde le cercle. Je vais rester près de lui pour lui dire sans cesse que je veux retrouver le Jae de Boston, celui contre lequel j’ai joué. »