Leader de la NBA, Boston ne s’enflamme pas

Après deux revers pour commencer la saison, les Celtics surfent sur une série de 7 victoires d’affilée, et les voilà déjà en tête de la NBA avec un dernier succès probant sur le parquet du Thunder. Le tout sans Gordon Hayward, out pour la saison, et avec une dizaine de nouveaux joueurs à intégrer…

« Qui s’en préoccupe ? On a encore 73 matches à jouer. C’est ma réponse » réagit Brad Stevens lorsque le Boston Herald lui demande d’analyser ce bilan très positif. « Je pense que dans certains domaines, on est un petit peu en avance, mais dans d’autres, je sais qu’on doit encore progresser. On a une grande marge de progression, et on devra faire mieux si on veut atteindre notre objectif. »

Même son de cloche chez Kyrie Irving, qui impressionne déjà par son leadership et son intégration éclair.

« On a conscience d’être sur une base solide. On sait aussi qu’on doit continuer de progresser sur certaines choses. Mais il y a deux choses qu’on peut maîtriser : nos efforts et nos attitudes. Vous savez, il y a eu quelques matches où on n’était pas bien, et d’autres où on était bien… On veut juste avoir en tête et comprendre qu’un match est une suite de séries et qu’on peut être capable de résister aux autres équipes. Nos principes défensifs marchent vraiment lorsqu’on évolue à un haut niveau, et en attaque, on doit continuer de s’améliorer. »

« On joue comme il faut »

Contre toute attente, et malgré le départ d’Avery Bradley, les Celtics possèdent la meilleure défense du pays avec moins de 95 points encaissés par match. La présence d’Aron Baynes aux côtés d’Al Horford est précieuse pour protéger le cercle, tandis que l’envergure du tandem Brown-Tatum gêne les meilleurs extérieurs adverses.

« C’est encore trop tôt dans la saison » rappelle Horford. « Mais on est satisfait, et je le suis. J’ai le sentiment, qu’en tant que groupe, le coach nous a soudés et qu’on a conscience de ce qu’on doit améliorer à chaque match. On a encore des choses à améliorer mais on trouve des moyens de s’en sortir. On joue comme il faut, et c’est ce qui me rend heureux. C’est bien d’avoir ce bilan, mais on joue comme il faut, et c’est ce qui nous permet de nous mettre dans une situation de gagner. »