[Coaching] Le piège des Sixers face aux Pistons

Très intéressante séquence repérée par John Zall, sur Twitter. En effet, les remises en jeu le long de la ligne de fond, en attaque, sont très rares pendant une rencontre et consistent généralement à poser des écrans pour démarquer un joueur qui va vers la ligne de fond, justement. Pour contrer cette tendance, Stan Van Gundy a ainsi décidé d’utiliser son défenseur sur le joueur en charge de la remise en jeu comme d’un libéro, au football.

Au lieu de gêner la première passe puis de suivre son attaquant lorsque celui-ci rentre dans le terrain, le « libéro » doit repérer le joueur qui prend les écrans adverses et venir lui couper la route. Comme face aux Knicks ou aux Hornets.

Le problème, c’est que même si ce genre de situations ne se présente que très peu pendant une rencontre, les Sixers avaient repéré le petit jeu de Detroit. Du coup, lors de leur duel, les hommes de Brett Brown ont tendu un piège à leurs adversaires.

Philadelphie a ainsi écarté le terrain au maximum alors qu’Amir Johnson venait poser un écran pour un Ben Simmons qui allait vers la ligne de fond. En toute logique, parce qu’ils ont mis ça en place depuis la présaison, Ish Smith est venu gêner l’ailier fort adverse. Sauf que c’est exactement ce qu’attendait T.J. McConnell, qui s’est immédiatement placé sous le cercle, où il a pu être servi pour un layup extrêmement facile… qui a complètement surpris Detroit.

C’est que dans ce type de situations, les équipes qui défendent ont l’habitude que le joueur en charge de la remise en jeu soit plutôt inactif. C’est en tout cas un bel exemple d’ajustement et de contre-ajustement chez les entraîneurs NBA. On attend désormais le prochain match des Pistons pour voir comment Detroit va désormais défendre sur ces actions.