Sous les yeux de Scottie Pippen, les Spurs s’imposent 87-77 sur le parquet des Bulls. Toujours privé du tandem Parker-Leonard, San Antonio s’en remet au talent de LaMarcus Aldridge en deuxième mi-temps pour faire la différence avec ses 28 pts et 10 rbds. A ses côtés, Rudy Gay ajoute 12 unités, tandis que Dejounte Murray noircit la feuille avec 8 pts, 10 rbds, 6 pds et 2 ints. Côté Chicago, Lauri Markkanen y va de son double double.
Même si les Spurs avaient pris le meilleur départ, ce sont bien les Bulls qui mènent après 12 minutes. C’est Justin Holiday, pourtant bien gourmand, qui fait la différence. Le basket de Chicago est fait de vitesse et de mouvements, et le frère de Jrue est là pour jouer les go-to-guy. Il tient la baraque dans ce premier quart-temps, et Chicago bascule en tête (21-19).
D’un 3-points, Lauri Markkanen confirme le bon début de match des Bulls, et San Antonio se cherche. C’est mou, maladroit et uniquement dans la réaction. Seule éclaircie, ce dunk en contre-attaque de Manu Ginobili pour conclure un 7-3. A 40 ans ! A la pause, les Spurs sont passés devant (41-39) mais c’est franchement vilain.
Un 17-2 pour tuer le match
Robin Lopez inscrit son premier 3-points en carrière au retour des vestiaires, mais San Antonio prend le dessus. Danny Green montre l’exemple en défense, et LaMarcus Aldridge se charge de l’attaque. On retrouve le grand Aldridge, capable de scorer de n’importe quel endroit dans un rayon de 4-5 mètres. Il rend fou les défenseurs de Chicago. Dans son sillage, les Spurs signent un 17-2 pour prendre 10 points d’avance (65-55).
Profitant des balles perdues de Chicago, Joffrey Lauvergne et Ginobili enfoncent le clou pour porter l’écart à 16 points (71-55). Cette fois-ci, les Bulls sont K.O. et sans faire de bruit, les Spurs débutent la saison par deux victoires… Le prochain adversaire sera bien plus coriace puisqu’ils recevront les Raptors.
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