Paul George aime sortir des écrans, loin du ballon, et c’est une bonne nouvelle pour Russell Westbrook. L’an passé, c’est comme ça qu’il a marqué le plus de points chez les Pacers (326 sur ses 1 775 points inscrits). Mais l’ailier a une forte préférence pour les écrans sur sa gauche. En effet, lors de sa dernière saison dans l’Indiana, il a inscrit 222 points lorsqu’il sortait d’un écran porté sur sa gauche, et seulement 104 sur un écran porté sur sa droite. De plus, son pourcentage de réussite au tir était bien meilleur (44.9% contre 39.8%) lorsqu’il prenait un tir après un écran sur sa gauche que sur sa droite.
Bref, Paul George aime recevoir le ballon sur sa gauche pour shooter, et le Thunder l’a bien compris.
Lors de la présaison, on a ainsi vu que Billy Donovan mettre en place pas mal de « flare screens » pour l’ailier, lui permettant de recevoir le ballon sur sa gauche au niveau de la ligne à 3-points (ou un peu devant). Sans réussite pour l’instant.
Plus intéressant, on a aussi vu le Thunder mettre en place différents systèmes pour permettre à Paul George de profiter des écrans pour ressortir vers la ligne à 7m25 en étant libéré de son défenseur. L’ancien Pacer fait ainsi semblant de profiter d’un écran ligne de fond… avant de repartir vers l’axe en utilisant un pick d’un de ses intérieurs.
Paul George fait tout pour tirer en montant le ballon sur sa gauche
Autre système intéressant mis en place par Oklahoma City : celui où Paul George prend cette fois la ligne de fond pour se placer poste bas. Sauf qu’au lieu de le servir, le Thunder refait passer la balle à son meneur.
L’ailier peut alors ressortir de l’autre côté, en utilisant deux écrans, afin de profiter d’un peu d’espace.
Dans toutes ces situations, le but est d’offrir de l’espace à Paul George tout en lui donnant le ballon sur sa gauche, là où il se sent clairement le plus à l’aise. D’ailleurs, sur les 17 situations en sortie d’écran qu’il a jouées durant cette présaison, le nouveau joueur d’OKC en a réalisées 14 sur sa gauche, et seulement 3 sur sa droite.
Une habitude tellement criante que lorsqu’il reçoit le ballon vers sa droite, il préfère changer de direction pour shooter.