Après une saison à ronger son frein en bord de terrain, Ben Simmons va pouvoir effectuer ses grands débuts en NBA avec les Sixers.
Le rookie australien va même vivre deux introductions coup sur coup : son premier match NBA, et son premier match en tant que « meneur de jeu ».
« Ça me semble normal dans le jeu. Mais Coach Brown est le premier entraîneur qui me donne l’opportunité de jouer meneur. Il a de manière évidente vu quelque chose en moi, et je crois en moi. Je joue plutôt bien depuis cet été. »
Ayant déjà impressionné ses coéquipiers par sa polyvalence et sa puissance, Simmons a également un autre atout dans sa manche : la vitesse. Comme le dit Brett Brown : « Ben peut jouer vite ! » Résultat, lorsqu’il partira en contre-attaque ou lorsqu’il attaquera le cercle sur transition, ce sera compliqué de le stopper.
« Il n’y a pas grand monde qui peut vraiment défendre sur moi sur la longueur du terrain quand j’ai la balle en main », confirme Simmons dans The Inquirer. « Il y aura des problèmes de duels avantageux la plupart du temps. »
Un casse-tête en coast-to-coast
Adepte du coast-to-coast après avoir gobé le rebond défensif, Simmons va être le chef d’orchestre des Sixers, ne serait-ce que sur le jeu de transition.
« On a passé l’été entier à se demander comment les défenses allaient s’adapter sur lui, qui pourra le défendre. Et on pense que ça va jouer en notre faveur », apprécie Brown. « On aura plus de certitudes quand on jouera Washington pour le match d’ouverture. »
Et même si les équipes adverses trouveront certainement des parades, le coach des Sixers a également plusieurs idées derrière la tête.
« La ligue est si intelligente et bien coachée, il y aura des ajustements et les équipes essaieront différentes choses en défense contre lui. Mais je crois qu’on a les réponses. S’ils proposent quelque chose d’inédit, alors il y aura des opportunités pour un autre joueur et on se préparera en conséquence. »
Avec Ben Simmons, les Sixers détiennent donc un autre joueur apte à devenir un casse-tête insoluble pour leurs adversaires. Pour rallier les playoffs, il faudra effectivement disposer de menaces multiples.
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