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Le bilan individuel des Bleus à l’EuroBasket 2017

La France n’avait pas raté le Top 8 européen depuis l’Euro 1997. Une éternité pour les Bleus, pourtant battus par l’Allemagne en huitième de finale de l’EuroBasket 2017, dans une compétition de transition après la retraite de Tony Parker.

Une compétition ratée, marquée par des carences défensives impossibles à masquer, et un groupe incroyablement nerveux.

****

Boris Diaw

Habitué à huiler le jeu de l’équipe de France et à faire le travail de l’ombre, il n’est jamais bon signe de voir Boris Diaw trop agressif offensivement chez les Bleus. En général, ça veut dire que l’équipe ne va pas bien.

À 35 ans, et alors qu’il est toujours sans club, le capitaine s’adapte toujours à ce dont l’équipe a besoin et il est donc devenu un scoreur lors des derniers matchs, alors que ses coéquipiers étaient en difficulté et que le groupe manquait de solutions. Toujours indispensable, c’était peut-être sa dernière campagne, même s’il a refusé d’évoquer une retraite, expliquant qu’il arrêterait lorsqu’il ne se sentirait plus capable d’aider l’équipe. Il a montré que c’était toujours le cas.

9.2 points à 56.4% dont 50% de loin, 5.7 rebonds, 3.5 passes et 0.7 interception en 26 minutes

Kevin Séraphin

Après avoir confié qu’il regrettait d’avoir fait l’impasse sur l’Euro 2013 à la demande des Wizards, Kevin Séraphin était en « mission rédemption » dans cette campagne, avant son retour en Europe cette saison.

Et le futur pivot de Barcelone a été l’une des (rares) bonnes surprises de la compétition, affichant son toucher offensif tout en faisant de gros efforts en défense. Propulsé dans le cinq majeur pour le match face à l’Allemagne, il a ainsi bien gêné Dennis Schröder en début de match, avant de s’essouffler au fur et à mesure de la rencontre.

Globalement, il a quand même réalisé une bonne compétition, et son duel face à Przemyslaw Karnowski valait le coup d’oeil.

8.2 points à 73.3%, 3.5 rebonds, 0.3 passe et 0.2 interception en 14 minutes

***

Louis Labeyrie

Révélation de la préparation et du début d’Euro, Louis Labeyrie a montré toute son activité et son envie monstre, sa mobilité permettant d’ailleurs aux Bleus de mieux lutter face à des intérieurs fuyants.

En balance avec Kim Tillie jusqu’à la dernière minute, il a fait ce qu’il devait faire avec opportunisme, même s’il a eu plus de mal lors des derniers matchs, se faisant punir par des fautes et arrivant moins à profiter des espaces dans la raquette.

5.5 points à 50.0%, 4.3 rebonds, 0.5 passe et 0.5 interception en 17 minutes

Evan Fournier

Après son absence aux Jeux olympiques l’an dernier, Evan Fournier revenait en équipe de France dans des conditions pas évidentes. Nerveux tout au long de la compétition, agacé par les arbitres au point de connaître une très rare expulsion, l’arrière/ailier du Magic a alterné le bon et le moins bon.

Le moins bon, ce sont ainsi ses absences défensives et une propension à sortir du jeu collectif pour attaquer le cercle bille en tête. Le bon, ce sont ces passages où il pouvait mettre du rythme et profiter des espaces.

Dans ces cas-là, Evan Fournier devenait une vraie force sur lequel les Bleus peuvent vraiment compter dans le futur.

15.8 points à 47.7% dont 37% de loin, 2.3 rebonds, 1.7 passe et 1.5 interception en 24 minutes

Edwin Jackson

Meilleur scoreur du championnat espagnol, avant de partir en Chine l’an prochain, Edwin Jackson a dû se transformer en homme de missions défensives dans une équipe déjà surchargée en attaquants.

Un rôle contre-nature dans lequel l’arrière a correctement fait le travail. Car si ses instincts défensifs ne sont en effet pas toujours fantastiques, il s’est battu et a essayé d’assumer la mission qui lui avait été confiée. Quitte peut-être parfois à oublier sa principale force en refusant des shoots pour le bien du collectif.

5.0 points à 44.0% dont 36.4% de loin, 1.7 rebond, 1.7 passe et 0.5 interception en 14 minutes

Axel Toupane

Appelé en préparation à la suite des nombreux forfaits, Axel Toupane a tranquillement accepté son rôle de défenseur dans un groupe qui en manquait. Envoyé en mission face aux meilleurs joueurs adverses, mais sur des temps de jeu limités, il n’a pas toujours relevé le défi, dans un contexte il est vrai compliqué.

Loin du jeu FIBA depuis deux ans et appelé de dernière minute, Axel Toupane a souvent semblé perdu en attaque, forçant l’accès au cercle face à des défenses plus resserrées qu’en G-League ou NBA.

2.8 points à 55.6% dont 33.3% de loin, 1.0 rebond, 0.4 passe et 0.4 interception en 10 minutes

Léo Westermann

Après s’être plaint en préparation du manque de clarté de Vincent Collet par rapport à son rôle, Léo Westermann avait essuyé un rappel à l’ordre, profitant de la longue absence d’Antoine Diot pour rester dans le groupe.

Et le futur meneur du CSKA Moscou a fait ce qu’il savait faire : mettre en place le jeu pour ses partenaires. Sur de courtes séquences, le sélectionneur préférant d’autres options lors des matchs serrés.

3.2 points à 41.7% dont 0% de loin, 1.7 rebond, 2.8 passes et 0.3 interception en 14 minutes

Antoine Diot

Soldat habituel de Vincent Collet, Antoine Diot était absent depuis le 10 août à cause d’une blessure au genou et d’un décès dans sa famille. Et ce n’est que le 3 septembre, pour le troisième match des Bleus à l’Euro, que le meneur de Valence a pu revenir sur le parquet aux côtés de ses camarades…

Une longue absence qui a bousculé la hiérarchie et le rythme de l’intéressé, très maladroit sur la compétition.

3.0 points à 25% dont 22.2% de loin, 1.5 rebond, 2.8 passes et 0.3 interception en 15 minutes

Joffrey Lauvergne

Offensivement, le nouveau joueur des Spurs a parfois eu des coups de chaud qui ont fait énormément de bien aux Bleus, notamment contre la Grèce, où il a compilé 21 points et 11 rebonds en 24 minutes de jeu.

Mais sa vista offensive et son agressivité au rebond n’ont cette fois pas réussi à masquer ses lacunes défensives. Dans une équipe d’attaquants, avec une ligne extérieure déjà friable dans le domaine, les carences de Joffrey Lauvergne dans le secteur sont devenues insurmontables.

Au point d’être remplacé dans le cinq majeur par Kevin Séraphin, pourtant pas réputé pour ses talents défensifs.

10.7 points à 50% dont 37.5% de loin, 6.2 rebonds, 1.3 passe et 0.2 interception en 20 minutes

**

Thomas Heurtel

Comme Joffrey Lauvergne, Thomas Heurtel a parfois affiché son talent offensif, notamment contre la Pologne où ses 23 points à 9/11 au tir ont bien aidé les Bleus pour renverser un match mal engagé. Mais comme Joffrey Lauvergne, ses difficultés défensives ont été rédhibitoires dans un groupe privé de Nicolas Batum ou Rudy Gobert pour les compenser.

À la torture face à la Finlande ou la Slovénie, le meneur de Barcelone a besoin de défenseurs autour de lui pour lui permettre d’exprimer son talent offensif. Quand ce n’est pas le cas, ça devient très compliqué.

10.8 points à 59% dont 44.4% de loin, 3.5 rebonds, 4.5 passes et 0.7 interception en 25 minutes

Nando De Colo

Evidemment, c’est la déception de cet Euro côté français. MVP de l’Euroligue en 2016, dans le meilleur cinq de l’Euro 2015, Nando De Colo devait prendre le relais de Tony Parker en tant que leader des Bleus.

S’est-il mis trop de pression ? A-t-il eu du mal à trouver sa place aux côtés d’Evan Fournier ? En tout cas, le Ch’ti a souffert sur cette compétition, arrivant rarement à percuter les défenses adverses et se montrant maladroit au tir. Inhabituellement bavard avec les arbitres, ses problèmes défensifs ont également été très voyants dans un groupe où personne n’a réussi à hisser son niveau de jeu dans le domaine.

13.8 points à 44.8% dont 23.8% de loin, 2.5 rebonds, 2.3 passes et 1.8 interception en 27 minutes

Vincent Poirier

Difficile de juger la prestation de Vincent Poirier dans cet Euro. Douzième homme de l’équipe et chargé d’apporter sa taille dans la raquette, il a très peu joué, hormis lors de la large victoire face à l’Islande.

3.0 points à 50% dont 23.8% de loin, 1.5 rebond, 0.3 passe et 0.5 contre en 7 minutes

**

Vincent Collet

En poste depuis 2009, Vincent Collet fait peut-être le mandat de trop à la tête des Bleus. Le coach le plus victorieux et le plus médaillé de l’histoire de l’équipe de France a mené la génération Tony Parker « à son destin », comme il le disait lui-même, mais on peut légitimement s’interroger sur sa capacité à faire de même avec la génération suivante.

Dans ses analyses, le sélectionneur reste pourtant toujours lucide et clair, identifiant rapidement les problèmes et les difficultés. Mais si ses qualités de pédagogue et de tacticien collent avec la vision de Tony Parker, Boris Diaw, Nando De Colo ou encore Nicolas Batum, force est de constater qu’elles ne sont peut-être pas adaptées aux joueurs plus instinctifs de la génération qui arrive, comme Evan Fournier et Rudy Gobert.

Et s’il a pourtant insisté sur la défense depuis le début de la préparation, Vincent Collet n’a jamais réussi à mettre le socle défensif qu’il souhaitait. Par manque de joueurs adéquats ou parce que son message ne passe plus ?

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