Goran Dragic a déjà annoncé qu’il mettrait un terme à sa carrière internationale après l’EuroBasket. Pour sa dernière compétition, le meneur partage l’affiche avec la nouvelle pépite du basket slovène, Luka Doncic, impressionnant de maturité.
« Je ne suis pas surpris par la maturité de Luka Doncic parce que j’ai regardé sa saison au Real Madrid », assure le meneur. « Je le connais bien, j’ai joué avec son père et il était dans les environs, alors qu’il était très jeune. C’est un diamant pour nous. C’est l’un des meilleurs jeunes joueurs dans le monde et ça ne me surprend pas qu’il gère si bien la pression. »
Goran Dragic et Sasa Doncic, le père de Luka, ont en effet joué ensemble à l’Olimpija Ljubljana, pendant une saison, en 2006. C’était juste avant que l’actuel joueur du Heat ne se présente à la Draft et ne rejoigne les Suns.
« Tout le monde rêve des médailles et ça nous permet de rêver »
Mais avant d’aller en huitième de finale, les Slovènes vont jouer la première place du groupe A face aux Bleus (13h45, en direct sur Canal+ Sport). Pour Vincent Collet, ils sont même favoris de ce match.
« On ne pense pas être les favoris du groupe », réplique Goran Dragic. « On doit juste se préparer, être sûr d’être tous sur la même longueur d’onde et essayer de mettre en place notre plan. Si ça marche et que nous gagnons demain, nous serons heureux mais si ce n’est pas le cas, nous irons toujours à Istanbul. »
Face à des Bleus très différents, et beaucoup plus offensifs, que ceux qui avaient brisé le rêve slovène en 2013, à Ljubljana.
« En 2013, l’équipe de France était différente, même notre équipe était différente. En 2013, ils avaient Nicolas Batum et Tony Parker, beaucoup de joueurs NBA. Maintenant, c’est une équipe différente, qui a peut-être été surprise par la Finlande mais désormais, ils sont prêts. Mais nous serons également prêts. »
Car Goran Dragic espère bien remporter une médaille avant de prendre sa retraite.
« Une médaille, c’est notre but. Ça a été un long camp d’entraînement, pendant deux mois. Quand on s’en retrouvé, tout le monde a commencé à se dire : « Pourquoi pas ? » Nous avons une bonne équipe, avec un bon mix entre vétérans et jeunes. Tout le monde rêve des médailles et ça nous permet de rêver. Quand les matchs à enjeux arriveront, il faudra les gagner. »
Propos recueillis à Helsinki