Même l’été, Richard Jefferson et Channing Frye poursuivent leur podcast, et lundi, l’émission était bien évidemment consacrée à la bombe du week-end : la volonté de départ de Kyrie Irving. Pour Jefferson, c’est compréhensible…
« Je pense que Kyrie est un gamin hyper intelligent. Il est vraiment, mais vraiment intelligent. On ne loue pas assez son intelligence… Je pense qu’il voit une franchise qui change en permanence, je pense qu’il a vu les départs du GM et d’une flopée de coaches… Je pense que Kyrie est la personne qui a vécu les moments les plus difficiles dans cette franchise. »
« N’importe qui voudrait une certaine stabilité »
Et Jefferson de rappeler que Irving a toujours évolué dans un environnement instable.
« Il est le 1er choix de la draft après le départ de LeBron James, et il a trois coaches différents. Puis LeBron revient, et il y a désormais des rumeurs de transfert. On dit que LeBron va partir. A un moment, n’importe qui voudrait une certaine stabilité. Même si on est dans l’inconnu, et je ne sais pas s’il a demandé à être échangé, j’ai le sentiment que les moments les plus difficiles sont derrière lui. Plus que n’importe qui d’autre, il a vécu des hauts et des bas. Mais même si on a eu du succès, et même si on a remporté un titre et qu’il est All-Star, il y a encore des remous. C’est comme si on devait être dans l’attente de savoir si LeBron va rester ou pas dans un an. C’est difficile pour n’importe qui. »
Ce qui est certain, c’est que Jefferson ne voit aucune lutte de pouvoir entre les deux hommes.
« Je ne pense pas qu’il y ait des problèmes de pouvoir entre LeBron, Kyrie et Kevin. Je pense que Kyrie sait combien il est important pour notre équipe, et LeBron sait combien il est important. Ils sont venus au micro de ce podcast souvent ensemble. LeBron était là à dire combien Kyrie était son pote, et combien il avait besoin de lui : « Il est tellement important pour moi, et mes enfants l’adorent. » Et puis, comme dans n’importe quelle famille, il y a des hauts et des bas. Il y a des moments où l’on se déteste, et d’autres où l’on s’aime. Et on continue d’avancer. »