Avec quatre joueurs du cinq majeur free agents, l’été des Clippers s’annonçait remuant. Doc Rivers avait deux contrats maximum à offrir à ses deux superstars, Chris Paul et Blake Griffin, et une négociation qui s’annonçait de fait compliquée avec le troisième homme, J.J. Redick.
« Je sais que certaines personnes des Clippers et peut-être également de NBA se sont demandé pourquoi je ne suis pas revenu. Ou alors il y a sûrement quelques personnes ignorantes qui doutent de ma loyauté » suppose l’arrière. « Rester chez les Clippers n’était pas une option. »
« Le coup de fil de rupture »
Avec des prétentions salariales élevées, et beaucoup d’argent déjà distribué sur son poste, l’ancien du Magic a vite compris qu’il n’avait pas sa place à L.A.
« Quand ils ont prolongé Austin et Jamal l’an dernier, ils avaient 25 millions de dollars à donner pour la saison et je savais qu’ils n’allaient pas être en mesure de s’engager à long terme sur un arrière de premier plan » explique-t-il lucide dans les colonnes de USA Today. « C’est juste irréalisable. Tu ne peux pas avoir 30 ou 40 millions de dollars sur un seul poste, surtout quand tu as deux ou trois contrats max dans l’équipe. »
C’est donc assez naturellement et sans surprise que le bras droit de Doc Rivers a prévenu l’arrière juste avant le coup d’envoi de la free agency, que la franchise n’allait pas tenter de le garder.
« Le 29 juin, Lawrence Frank a été assez sympa et professionnel pour me passer un coup de fil. J’appelle ça : « le coup de fil de rupture ». Il a clairement dit : ‘On ne va pas te prolonger’. »
Et c’en était fini de l’aventure de J.J. Redick aux Clippers.