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Mike Krzyzewski : « Le championnat du monde est beaucoup plus difficile que les Jeux olympiques »

Avant la rencontre des Etats-Unis face à l’Angola, l’équipe de coach K. avait profité des trois jours de repos pour proposer deux entraînements par jour.

Il s’agissait des premières séances du « Team USA » depuis le début de la compétition ! Basket USA était sur place et a interrogé l’entraîneur américain.

Que pensez-vous de la façon dont votre équipe a joué durant le premier tour ?

Nous sommes à 5-0 (ndlr: interview effectuée avant le match face à l’Angola) et personne ne s’est blessé. Dans l’ensemble, on a fait du bon boulot je trouve. Mais c’est bien de s’entraîner un peu quand même. Si nous avançons dans le tournoi, nous en aurons un autre. C’est comme pour une équipe NBA. Elle n’a pas prête en novembre. Il faut une base collective sur laquelle on peut s’appuyer. Mais s’il faut avoir des repères, c’est important également de ne pas annihiler l’instinct de nos joueurs. Tout n’est pas parfait dans notre jeu, mais heureusement, notre attitude, la vitesse de nos joueurs et leurs qualités peuvent compenser nos faiblesses. Le problème, c’est qu’on pensait avoir une certaine continuité par rapport aux Jeux de Pékin, avec au moins six joueurs qui reviendraient. On aurait eu une base de travail, comme les autres équipes.

Est-ce que vous comptez ajouter de nouveaux systèmes à ce stade de la compétition ?

On va peut-être ajouter un système pour mettre davantage en position un joueur en particulier. Mais ce n’est pas très bon d’ajouter trop de nouvelles choses pendant le tournoi. C’est bien de préparer l’équipe à jouer les matches, mais il ne faut pas trop en faire. Je trouve bien plus efficace qu’ils s’entraînent à prendre les mêmes tirs qu’en match – c’est ce que nous faisons aujourd’hui – plutôt que de passer 20 minutes à expliquer un nouveau système, car ça leur enlèverait leur instinct. On appliquerait peut-être mieux nos systèmes, mais on ne jouerait pas mieux au basket pour autant.

Vos joueurs se sont-ils bien adaptés aux règles FIBA et au système de la compétition ?

Oui, ce sont de bons joueurs qui se sont plutôt bien adaptés. C’est notre responsabilité de s’adapter aux règles FIBA et pas à la FIBA de s’adapter à nous. On a parfois du mal avec les « marcher », mais dans l’ensemble, ça va. C’est vrai que le championnat du monde est quelque chose de totalement nouveau pour eux. La phase finale, c’est un seul match et pas une série au meilleur des sept. On joue 40 minutes et pas 48. Il faut être prêt tout de suite, on n’a pas le temps d’attendre de rentrer dans le match progressivement. Et quand ça ne marche pas, certaines équipes ont le niveau pour nous battre. C’est pour ça qu’on respecte toutes les équipes ici. Beaucoup de leurs joueurs jouent en NBA. Vous savez, l’époque où les États-Unis pouvaient perdre parce qu’ils prenaient de haut leur adversaire est révolue. On peut perdre parce que quelqu’un est plus fort que nous un soir, mais pas par manque de respect.

Y a-t-il une équipe qui vous a impressionné depuis le début de ce championnat du monde ?

Toutes les équipes m’impressionnent. (sourire) Et la prochaine que nous jouons est celle qui m’impressionne le plus. Je me moque des autres équipes. Il n’y a qu’un match qui m’importe, c’est celui contre l’Angola. Et si on bat l’Angola, il n’y aura qu’un seul match important pour nous, le suivant. Il faut rester concentré sur ce qu’on a à faire quand on est dans la compétition.

Que pensez-vous des supporters dans ce Mondial ? Les fans turcs vont pousser leur équipe jusqu’au bout…

Nos joueurs sont habitués à jouer dans de telles conditions. Et puis c’est toujours mieux de jouer avec une grosse ambiance et un public impliqué plutôt que dans une salle où les gens ne s’intéressent pas au match. Je suis heureux que les gens soient passionnés par le basket, c’est une bonne chose. Mais tous nos joueurs ont déjà joué devant des foules hostiles.

Quelle comparaison faites-vous entre les Jeux olympiques et le championnat du monde ?

Le championnat du monde est beaucoup plus difficile car il y a plus de matches. Il y a 24 équipes au lieu de 12 pour les JO. Une fois qu’on arrive à la phase finale, c’est la même chose en revanche, avec des matches à élimination directe. Je pense que c’est un des aspects les plus intéressants dans le basket international. Il faut être prêt le jour du match car si vous ne l’êtes pas, c’est quelqu’un d’autre qui passe au tour suivant.

À quel genre de match vous attendez-vous contre l’Angola ?

C’est une équipe très athlétique qui jouera à fond car elle n’a rien à perdre et ses joueurs peuvent marquer beaucoup de points. Mais on les respecte et on sera prêt à les affronter.

Propos recueillis par Romain Brunet à Istanbul

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