Victime de deux ruptures des croisés au lycée, Harry Giles en a bavé et il continue d’en baver pour redevenir le joueur qu’il était, et sa 20e place dans la draft est la plus belle des récompenses.
« Franchement, je ne savais pas qui allait me choisir, mais Sacramento est l’endroit où je voulais être » assure-t-il. « J’aime l’idée de grandir au milieu d’un groupe de jeunes joueurs, et le feeling était bien passé lorsque je les avais rencontrés. Et puis ça aide que je connaisse déjà beaucoup de joueurs. »
Même s’il avait choisi Duke comme université, Harry Giles a déjà joué avec ou affronté la plupart de ses coéquipiers. Qu’il s’agisse de De’Aaron Fox ou Skal Labissiere, qui sortent de Kentucky, ou même Georgios Papagiannis, croisé en Grèce avec les Etats-Unis !
« Harry peut tout faire » prévient De’Aaron Fox qui le connaît depuis l’école élémentaire. « Il dribble, il contre, il score, il prend des rebonds, il peut marquer en jouant dos au panier. Je sais tout de ses blessures, mais il va nous être utile. »
Pour Harry Giles, tout ce qui lui arrive n’est que du bonus.
« Quand on parle d’obstacles, je sais que ça signifie. C’est un long chemin pour moi. J’ai été opéré trois fois en quatre ans. J’imagine que le seul point positif, c’est mon jeune âge, et parce que j’ai déjà vécu tout ça, je saurai le gérer si ça arrive à nouveau. »
À Sacramento, on est prêt à le laisser grandir tranquillement. L’effectif est très jeune, et les Kings pourraient se présenter la saison prochaine avec cinq débutants. Harry Giles, De’Aaron Fox, mais aussi Justin Jackson, Frank Mason III, et peut-être Bogdan Bogdanovic. Rudy Gay est free agent et Arron Afflalo vient d’être coupé.
Résultat : Dave Joerger va carrément coacher une équipe universitaire !