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Draft 2017 : Jonah Bolden récompensé de son année en Serbie ?

Membre des UCLA Bruins entre 2014 et 2016, Jonah Bolden (2m08, 21 ans) n’était pas satisfait de sa progression sur le campus californien. Du coup, son agent Daniel Moldovan et son associé, Marko Jelic, lui ont proposé deux solutions : un transfert dans une autre université américaine, ou l’Europe.

Le jeune intérieur australien a alors décidé de franchir l’Atlantique. Une décision étonnante, surtout quand on parle d’un programme aussi réputé que celui d’UCLA. Mais Bolden voulait davantage de responsabilités, et un nouveau défi tout simplement. Il s’est donc retrouvé à Belgrade, au sein du FMP à Zeleznik.

« Il y a évidemment eu une période d’adaptation le premier mois quand je suis arrivé », reconnaît aisément Bolden sur ESPN. « Dès que j’ai fini les tests physiques, bam, c’était entraînement à 9h30, et après ça, musculation, et puis le soir, deux heures d’entraînement avec contact. Venant d’université où tout tourne autour des cours et où on avait une limite entre 1h30 et 2h00 d’entraînement, c’était un vrai changement, et un sacré défi. »

Dans le jeu également, Jonah Bolden a rapidement compris qu’il ne s’agissait plus de jeunes joueurs hyper athlétiques et rapides mais plutôt des bons vieux soutiers et des panzers qu’il fallait contourner…

« À la fac, je prenais le rebond et il fallait pousser le jeu, courir avec les arrières. Mais en Serbie, bien souvent, le meneur vient chercher la balle et il monte tranquillement le ballon en mettant en place les systèmes, et finit par appeler un écran. C’était nouveau pour moi, et j’ai dû m’adapter, en prenant un ou deux dribbles après le rebond. Et s’il n’y a pas de jeu rapide, je la donne au meneur qui sait ce qu’il a à faire. Je me suis aussi rapidement rendu compte que pour attaquer le cercle, j’allais me faire bousculer. En deux ou trois mois, j’avais appris à créer du jeu avec mon dribble et finir au cercle malgré le contact. »

Début de second tour ou fin de premier tour ?

À ses côtés dans la raquette de Belgrade, Jonah Bolden a retrouvé Isaiah Austin, l’ancien de Baylor diagnostiqué du syndrome de Marfan (comme le jeune français Jonathan Jeanne). À son contact au quotidien, Austin estime que Bolden est fin prêt pour sauter le pas vers la NBA. Son année en Serbie l’a grandement fait évoluer.

« Il m’a demandé à quoi s’attendre et je lui ai simplement dit que c’était du basket. Il n’a pas de problème de caractère, donc tout dépendra de son basket. Tes mouvements sont-ils bien maîtrisés ? Tes qualités sont-elles bien maîtrisées ? Comment t’occupes-tu de ton corps ? De ce que j’ai vu, il est excellent en tous points. Depuis le milieu de saison jusqu’à maintenant, il est tout le temps à fond. Il est fou, il ne s’arrête jamais. »

Fiston d’un ancien joueur pro en Australie, Bruce Bolden, Jonah a tourné à 12 points et 6 rebonds de moyenne en ligue ABA cette saison. Capable de tirer de loin comme de se faufiler jusqu’au cercle malgré ses 2m08 sous la toise, il a tout le répertoire de l’ailier moderne. Et sa cote est montée en flèche depuis son départ à Belgrade.

On raconte en effet que plusieurs franchises NBA sont venues le voir à l’oeuvre avec sa première équipe pro, et ce, à plusieurs reprises. Annoncé au second tour, il pourrait surprendre et s’inviter en fin de premier tour…

« Il y a un peu plus d’excitation chaque jour qui passe. Le jour de la draft, je serai évidemment très excité, et probablement nerveux aussi, mais ce n’est que du positif, que du bonheur. »

Sleeper typique, Jonah Bolden a dans tout les cas assuré ses arrières en signant avec le grand frère du FMP Belgrade, l’Etoile Rouge de Belgrade. Il s’est réservé le droit d’une clause de sortie NBA. Et il n’a peut-être pas fini de surprendre car l’intérieur de formation veut encore s’écarter davantage…

« Mon but ultime est de jouer à l’aile. Avec mes qualités, je pense que je peux défendre sur les ailiers shooteurs et utiliser mon dribble, ma taille et mon shoot sur le poste 3. »

Si cela reste dans un avenir lointain, c’est le discours approprié à l’heure où les meilleures équipes usent et abusent du fameux « small ball ». Natif de Melbourne, formé à UCLA puis endurci à Belgrade, Jonah Bolden n’a pas fait le choix de la facilité mais il devrait en être récompensé lors de la prochaine draft… À n’en pas douter !

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