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Et Steve Kerr joua la carte Andre Iguodala…

C’était l’énigme de cette finale. Pourquoi Steve Kerr ne donnait pas plus de temps de jeu à Andre Iguodala et à son fameux « cinq de la mort » ? Avant le Game 5, le cinq composé de Stephen Curry, Klay Thompson, Andre Iguodala, Kevin Durant, et Draymond Green n’avait ainsi joué que 17 minutes ensemble pour un résultat sans appel.

Après un Game 4 qui avait mis en lumière l’incapacité du trio Pachulia – McGee – West à être efficace sur pick & roll face à LeBron James et Kyrie Irving, Steve Kerr a enfin pris le risque de jouer avec son cinq le plus performant pendant la majorité du match. Et même ses joueurs ont été surpris.

« Vous ne vous attendez pas à ce que coach Kerr change complètement sa rotation dans le Game 5 de la finale NBA, » avouait un Draymond Green tout sourire après la rencontre. « Mais tous les joueurs qui sont rentrés étaient prêts. Andre bien sûr, mais Patrick et Matt également. »

D’un dunk tonitruant en début de deuxième quart temps alors que les Warriors commençaient à sortir la tête de l’eau puis sur alley oop à plusieurs reprises, mais aussi en défense sur Kyrie Irving, Andre Iguodala a petit à petit posé son empreinte sur la rencontre et sur le jeu de son équipe.

Avant la rencontre, le brouhaha sur son état de santé faisait pourtant de plus en plus de bruit mais ses coéquipiers n’ont jamais douté de sa capacité à sortir un gros match.

« Je n’avais aucun doute sur le fait que si je l’envoyais au alley oop, il irait la chercher, » explique Draymond Green sur le MVP des finales 2015. « Il était là, comme d’habitude toujours bien placé pour me donner une ouverture pour une passe. Et tous ses dunks sont arrivés à des moments clés. »

« Steve Kerr m’a demandé combien j’avais de minutes dans les jambes »

Celui qui n’avait jamais dépassé les 25 minutes dans les quatre premiers matchs a terminé le Game 5 avec 38 minutes au compteur. La raison d’un tel changement est évidemment stratégique car il permet aux Warriors de défendre le pick & roll beaucoup plus facilement et d’insister sur le jeu à deux entre Kevin Durant et Stephen Curry avec beaucoup plus d’espace de l’autre côté, mais il provient avant tout d’une conversation entre Iguodala et Kerr au matin du Game 5.

Sans le feu vert de son vétéran, l’issue de ce dernier match aurait pu être bien différente.

« Steve et moi avons eu une conversation intéressante ce matin au shootaround, » a confessé Iggy après la rencontre. « Il m’a demandé : ‘Combien de minutes as-tu dans les jambes ?’ et je lui ai dit ‘Autant que tu as besoin, je serais prêt’. Et j’avais un bon pressentiment par rapport ce soir. Je savais que c’était le soir où il fallait que je sois agressif et qu’on termine le boulot. »

Résultat : 20 points à 9 sur 14 au tir, 3 passes décisives, 3 rebonds et surtout un +/- de +18 !

Les chiffres traduisent d’ailleurs parfaitement l’impact d’Andre Iguodala non seulement sur ce dernier match mais également sur toute cette finale. En terminant à +60 sur les cinq matchs, il caracole en tête du classement de tous les joueurs sur cette série.

« Alors, ça fait quoi d’être le seul adulte sur le terrain ? »

Ce que les statistiques ne montrent pas par ailleurs, c’est tout ce qu’il symbolise dans le vestiaire des champions 2017.

« C’est l’un des meilleurs professionnels que j’ai côtoyés, » résumait Klay Thompson en conférence de presse. « Il y a deux ans, il a accepté de sortir du banc et tout le monde en est sorti grandi. Nous avons gagné le titre, il a gagné le trophée de MVP des finales. Rebelote cette année. Ce mec est champion olympique, champion NBA, All Star, et c’est l’un des joueurs les plus complets que je connaisse. Il rend tous ses coéquipiers meilleurs. Et il fait un boulot monstre avec les jeunes joueurs. C’est l’un des meilleurs dans ce domaine. »

À l’image de LeBron James à Cleveland, évidemment dans un registre différent. Andre Iguodala voit ce qu’il se passe sur le terrain avant tout le monde. Il annonce, il dirige, il est le relais du coach sur le terrain.

Un rôle stressant mais qu’il sait nécessaire pour le bien de l’équipe

« J’étais tellement stressé depuis trois, quatre semaines, » s’excuse-t-il. « Steve Kerr m’a fait cette réflexion plusieurs fois pendant le match : ‘Alors ça fait quoi d’être le seul adulte sur le terrain ?’. Et c’est stressant parce que c’est un job difficile que personne ne voit mais vous devez vous y jeter dedans corps et âme pour vous assurer que tout le monde a ce dont il a besoin. »

Si Durant, Curry, Green, et Thompson récoltent tous les lauriers, Steve Kerr finira par revenir toujours à la même carte car il sait qu’il possède dans son jeu un joker unique en son genre.

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