Ceux qui font le Mondial : Celal, le G.O. de la compétition

Durant toute la durée de la compétition, Basket USA vous propose chaque jour le portrait d’une personne impliquée de près ou de loin dans l’organisation du championnat du monde.

De la mascotte au speaker en passant par les bénévoles, ils sont tous indispensables au Mondial. Cette série de portraits leur est dédiée.

Celal, organisateur serein

Lorsque le panier a dû être changé après cinq minutes de jeu dans le deuxième quart-temps du match Liban-France, Celal n’a pas paniqué.

« Vous savez, cela arrive régulièrement, on a l’habitude. Changer un panier, ça n’a rien de compliqué », dit-il en expliquant qu’il en a vu d’autres.

Pourtant, lorsqu’on lui demande la durée de l’interruption, sa réponse fuse :

« Presque dix-huit minutes ».

Même s’il ne veut pas l’admettre, cette attente a sûrement été un calvaire pour lui. Car Celal n’est pas n’importe qui. C’est tout simplement lui qui est en charge de l’organisation du championnat du monde en Turquie. Rien de moins.

Cet ancien basketteur de 53 ans, membre de l’équipe nationale ayant participé à l’Eurobasket 1981, travaille aujourd’hui pour la FIBA et la Fédération de basket turque. Cela fait plus de trois mois qu’il travaille à l’organisation de l’événement et qu’il veille au moindre détail.

« C’est vrai que je n’ai pas beaucoup dormi depuis le mois de mai. Et maintenant que la compétition a débuté, c’est pire, car il y a toujours des problèmes à régler. »

De fait, Celal passe son temps à courir, son téléphone dans une main, un talkie-walkie dans l’autre, ce qui ne lui laisse aucun moment pour voir les matches.

« C’est moi qui organise la compétition et je ne vois aucune rencontre ! C’est quand même un peu rageant. »

Celal espère quand même avoir un peu plus de temps quand arrivera la phase finale à Istanbul. Il s’attend d’ailleurs à revivre la même ambiance que lors de l’Eurobasket 2001 où la Turquie s’était hissée jusqu’en finale, poussée par son public.

« Il n’y a plus de places disponibles depuis de longues semaines déjà, se réjouit-il. Même moi je n’ai pas réussi à avoir de billets pour ma femme et mes filles ! »

C’est dire l’engouement des fans turcs, même si quelque chose nous dit que Celal finira bien par trouver des places pour sa famille.